Le nicorandil est une molécule utilisée dans le traitement de l'angine de poitrine.
Il a une double action d'activateur du canal potassique et donneur de NO[1], permettant une vasodilatation[2].
Sa biodisponibilité, après absorption orale, est de 75% avec un pic plasmatique atteint avant une heure. Son métabolisme consiste en la perte du NO et l'entrée dans le cycle du nicotinamide[3].
Donné par voie orale, il est aussi actif sur les symptômes de l'angine de poitrine que les dérivés nitrés[4].
L'effet secondaire le plus fréquent sont les céphalées[4].
Des ulcères buccaux[5] mais aussi au niveau d'autres muqueuses[6], peuvent survenir, régressif après l'arrêt du médicament.
- ↑ Tarkin JM, Kaski JC, Vasodilator therapy: nitrates and nicorandil, Cardiovasc Drugs Ther, 2016;30:367–378
- ↑ Brodmann M, Lischnig U, Lueger A, Stark G, Pilger E, The effect of the K+ agonist nicorandil on peripheral vascular resistance, Int J Cardiol, 2006;111:49–52
- ↑ Frydman AM, Chapelle P, Diekmann H et al. Pharmacokinetics of nicorandil, Am J Cardiol, 1989;63:25J–33J
- ↑ a et b (en) Frampton J, Buckley M, Fitton A, « Nicorandil: a review of its pharmacology and therapeutic efficacy in angina pectoris » Drugs, 1992;44:625–655
- ↑ (en) Webster K, Godbold P, « Nicorandil induced oral ulceration » British Dental Journal, 2005;198:619-621.
- ↑ (en) Patel GK, Harding KG, « Nicorandil ulcer: moves beyond the mucosa » Ann R Coll Surg Engl, 2010;92:451–452