Vue de l'avion. | ||
Constructeur | Nieuport | |
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Rôle | chasseur biplan monoplace | |
Premier vol | Janvier 1916 | |
Mise en service | Mars 1916 | |
Équipage | ||
1 | ||
Motorisation | ||
Moteur | Le Rhône 9J | |
Nombre | 1 | |
Type | 9-cylindres en étoile rotatif, refroidi par air | |
Puissance unitaire | 110 ch (80,9 kW) | |
Dimensions | ||
Envergure | 8,20 m | |
Longueur | 5,96 m | |
Hauteur | 2,44 m | |
Surface alaire | 14,75 m2 | |
Masses | ||
À vide | 374 kg | |
Avec armement | 560 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 170 km/h | |
Plafond | 5 300 m | |
Vitesse ascensionnelle | 292 m/min | |
Rayon d'action | 250 km | |
Armement | ||
Interne | Une mitrailleuse Vickers ou Lewis de 7,7 mm | |
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Le Nieuport 17 était un avion de chasse biplan français de la Première Guerre mondiale. Il fut développé par Gustave Delage (société Nieuport) et mis en service en .
Le Nieuport 17 était dérivé du Nieuport 11, équipé d'un moteur plus puissant, d'ailes plus grandes et d'une structure plus soignée. Les premiers appareils furent dotés d'un moteur de 110 ch (82 kW), plus tard d'un moteur de 130 ch (97 kW).
L'avion était très maniable, avait une bonne vitesse ascensionnelle, mais ses ailes inférieures avaient tendance à se briser en piqué prolongé, malgré leur renforcement[1].
Il apparut sur le front en , et en compagnie du « Bébé » Nieuport (qu'il remplaça bientôt sur les chaînes de production), il participa à la fin du « fléau Fokker ».
Charles Nungesser peignit son insigne personnel pour la première fois sur ce type d'avion. Il fut aussi adopté par la plupart des armées de l'Entente, et fut utilisé par plusieurs as, dont le Canadien Billy Bishop, qui reçut la Victoria Cross alors qu’il pilotait un Nieuport 17. Environ quatre mille exemplaires furent construits de à .
Les Allemands, impressionnés par les performances du chasseur français, en réalisèrent une copie très fidèle : le Siemens-Schuckert D.I (en), construit à 94 exemplaires.