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Université de Waterloo Université libre de Bruxelles (en) |
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Prix André-Aisenstadt (1992), Prix CRM-Fields-PIMS (2014) |
Niky Kamran, FRSC (né le à Bruxelles) est un mathématicien de nationalités belge et canadienne qui s'intéresse à la géométrie différentielle et aux équations aux dérivées partielles.
Après avoir obtenu sa licence en mathématiques en 1980 à l'Université libre de Bruxelles, il entreprend des études doctorales à l'Université de Waterloo sous la direction de Raymond McLenaghan et Robert Debever[1]. De 1984 à 1986, il est stagiaire postdoctoral à l'Université de Montréal. Nommé professeur adjoint à l'Université de Waterloo en 1986, il passe l'année 1987-88 à l'Institute for Advanced Study (Princeton, NJ) et revient ensuite à Montréal, où il poursuit sa carrière à l'Université McGill. Il est professeur titulaire depuis 1995 et occupe depuis 2003 une chaire de recherche James-McGill.
Bien que ses champs d'intérêt soient vastes, Niky Kamran est surtout connu pour ses travaux sur les systèmes différentiels extérieurs et la théorie de Lie, sujet central de l'analyse géométrique des systèmes d'équations aux dérivées partielles. Il a largement contribué à l'analyse mathématique des équations d’Einstein de la relativité générale. En collaboration avec Felix Finster (en), Joel Smoller et Shing-Tung Yau, il a aussi réalisé une étude systématique des espaces-temps à trous noirs. Ses travaux les plus récents portent sur les espaces de type anti-deSitter, qui sont au cœur de l’approche de la gravitation quantique connue sous le nom de correspondance AdS-CFT.
Les travaux de Niky Kamran lui ont valu divers prix et distinctions. Il est lauréat du Prix André-Aisenstadt en 1992 et est élu membre de la Société royale du Canada en 2002. De 2006 à 2008, il est récipiendaire d'une bourse Killam. En 2012, il est élu « fellow » (compagnon) de l'American Mathematical Society[2]. En 2014, on lui confère le prix CRM-Fields-PIMS[3] et en 2019 il est élu membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique[4]. Il avait été lauréat du concours annuel de cette même Académie en 1988 pour un mémoire portant sur le problème d'équivalence d'Élie Cartan et ses applications[5].