Noailhac | |||||
Église Notre-Dame à Noailhac | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet | ||||
Maire Mandat |
Francis Mathieu 2020-2026 |
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Code postal | 81490 | ||||
Code commune | 81196 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noailhacois | ||||
Population municipale |
843 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 34′ 29″ nord, 2° 21′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 475 m |
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Superficie | 20,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mazamet-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | mairie-noailhac81.fr | ||||
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Noailhac est une commune française située dans le sud-est du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Durenque, la Durencuse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Noailhac est une commune rurale qui compte 843 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Noailhacois ou Noailhacoises.
Commune située dans l'aire urbaine de Castres, à 8,5 kilomètres à l'est de Castres[1].
Les communes limitrophes sont Saint-Salvy-de-la-Balme, Boissezon, Castres, Payrin-Augmontel, Pont-de-Larn et Valdurenque.
Noailhac est limitrophe de six autres communes.
La ligne de transport à la demande 106 du réseau urbain Libellus assure la desserte de la commune, en la reliant à Valdurenque (permettant des correspondances avec les lignes régulières vers Castres) et à Boissezon[3].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, un bras de la Durenque, le ruisseau de Balazou, le ruisseau de Ganoubre, le ruisseau de la Blazié, le ruisseau de la Mengararié, le ruisseau de la Vergnole, le ruisseau de Puech du Fau, le ruisseau de Puech-Pitou, le ruisseau des Pradailles, le ruisseau du Chien et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Durenque, d'une longueur totale de 31,5 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Agout à Castres, après avoir traversé 8 communes[6].
La Durencuse, d'une longueur totale de 17,7 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Durenque à Boissezon, après avoir traversé 5 communes[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mazamet », sur la commune de Mazamet à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 179,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] :
Au , Noailhac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), prairies (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (1,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Noailhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Durenque et la Durencuse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2013, 2018, 2019 et 2020[23],[20].
Noailhac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[24].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 449 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 366 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Noailhac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].
Noailhac s'est développé autour de l'église Notre-Dame de Noailhac (classée monument historique en 1972) bâtie au XIIe siècle. Noailhac dépend du couvent bénédictin de Castres (relevant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille) jusqu'en 1317, lorsqu'il devient chapitre cathédral. La paroisse a eu deux annexes durant son histoire, Saint-Michel-de-Perrin (ou Payrin, 1569) et Saint-Salvi-de-la-Balme (1682). C'est en 1546 qu'une chapellenie est créée dans l'église, qui fut restaurée au XIXe siècle.
Un premier projet de créer la commune de Noailhac, en 1897-1902, échoue à cause de l'avis défavorable du Conseil d’État. En 1927, le gouvernement passe outre un nouvel avis défavorable et présente le projet de loi. Un an plus tard la paroisse de Noailhac est enfin érigée en commune aux dépens de Boissezon, en vertu d'une loi du (JO du )[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32]. En 2021, la commune comptait 843 habitants[Note 5], en évolution de −2,43 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
En 2018, la commune compte 379 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 857 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 840 €[I 5] (20 400 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 7,4 % | 9,1 % | 7,9 % |
Département[I 8] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 518 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 103 emplois en 2018, contre 146 en 2013 et 161 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 372, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 11].
Sur ces 372 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 55 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
51 établissements[Note 8] sont implantés à Noailhac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 51 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
6 | 11,8 % | (13 %) |
Construction | 12 | 23,5 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
8 | 15,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 3 | 5,9 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
7 | 13,7 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
9 | 17,6 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 3 | 5,9 % | (9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 51 entreprises implantées à Noailhac), contre 12,5 % au niveau départemental[I 15].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 26 | 12 | 7 | 7 |
SAU[Note 10] (ha) | 1 088 | 713 | 684 | 639 |
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (26 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 639 ha[38],[Carte 6],[Carte 7].
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de sinople à une hache et à un pic d'argent, tous deux emmanchés d'or et passés en sautoir, au 2e de gueules à une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au 3e d'argent à la divise ondée et abaissée d'azur et à une rose des jardins de gueules, tigée et feuillée de sinople brochant[41]. |
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Détails | adopté le . |