La commune se situe à flanc de coteau entre la vallée de l'Oise au nord et la forêt de Carnelle au sud. Elle est desservie par l'ancienne route nationale 322 (actuelle RD 922) et se trouve à trente kilomètres au nord de Paris, vingt au nord-est de Pontoise et au sud-ouest de Creil.
Comme son nom l'indique, la commune est limitée au nord par l'un des bras de l'Oise, l'un des principaux affluents de la Seine, qui constitue également la limite entre les départements du Val-d'Oise et de l'Oise.
Avec Beaumont et Asnières, Noisy est aussi l'une des trois communes présentant le plus important dénivelé dans la région, portant sur 186 mètres. De ce fait, Noisy abrite une variété de paysages assez extraordinaire pour une commune d'une aussi petite superficie: la forêt de Carnelle avec son relief accidenté; les coteaux de ce massif, parfois abruptes; et les plaines au fond de la vallée de l'Oise. L'homme a contribué à façonner ces paysages, aménageant des vergers et assemblant des murs pour délimiter les propriétés. Mais la nature a été respectée en même temps, et Noisy garde ainsi un patrimoine naturel et paysager qui mérite d'être préservé.
Les vergers sont l'un des éléments caractéristiques du paysage autour de Noisy, les coteaux s'apprêtant à ces cultures. Ici le long de la route des Poissons à la sortie de la forêt de Carnelle.
Certains endroits de la commune sont des véritables balcons sur les environs et offrent des vues inattendues jusque dans le département de l'Oise.
Autre exemple de la variété des paysages sur la commune de Noisy, sur le chemin rural à mi-chemin entre Noisy et Asnières-sur-Oise : l'impression d'un parc s'impose.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Noisy-sur-Oise est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
La région subit les incursions des vikings qui remontent régulièrement la vallée de l'Oise jusqu'en 926.
Au XIIIe siècle, la terre de Noisy est divisée en trois fiefs : Mortemer, les Aubains et Valdampierre. Durant la guerre de Cent Ans, toute la région passe sous domination anglaise jusqu'en 1440.
Au XIXe siècle, l'activité agricole reste tournée essentiellement vers la viticulture.
Le village voit arriver l'électricité en 1927 puis l'eau courante en 1948.
Elle faisait partie depuis la mise en place du département à son arrondissement de Montmorency, transféré à Sarcelles en 2000[16], mais a été rattachée le à l'arrondissement de Pontoise afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 615 habitants[Note 2], en évolution de −8,75 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
C'est une petite église à double vaisseau, ce qui fait son principal intérêt, car son architecture est plutôt rustique, et ne comporte aucun élément remarquable. Au sud, la chapelle des fonts baptismaux, le clocher en bâtière, la chapelle de la Saint-Joseph et la sacristie sont accolées à ce double vaisseau, ce qui confère à l'édifice une silhouette pittoresque. Les trois premières parties datent du XIIIe siècle, voire de la fin du XIIe siècle en ce qui concerne la base du clocher, mais l'on y cherchera en vain des éléments de sculpture ou de modénature de cette époque. Dans le double vaisseau, l'on distingue une nef carrée, dont le chapiteau de crochets du pilier central atteste seul ses origines au XIIIe siècle, et un chœur également carrée, qui est partagé entre le sanctuaire et la chapelle de la Vierge Marie, au nord. Ce chœur de style gothique flamboyant est voûté d'ogives, et présente une architecture plus soignée. La chapelle Saint-Joseph a été revoûtée dans le même style, mais elle est plus simple. À l'est, elle se prolonge par un renfoncement ajoutée en 1862, dans le cadre de la construction de la sacristie[32],[33].
Elles constituent les derniers vestiges d'un château fortmédiéval dominant l'Oise aux XIe et XIIe siècles, connu comme le château de Bossang. Il est partiellement détruit par les Anglais vers 1415 / 1420 durant la guerre de Cent Ans. Un corps de bâtiment du château reste debout et est restauré vers 1630. Les ruines du château, avec les caves, la prison et le mur d'enceinte, sont encore attestées vers le milieu du XIXe siècle[33]..
Le Valdampierre ou le Petit-Val, rue de Beaumont (sur la rue de Beaumont)
Aussi appelé « Petit-Val », elle est une grange et plus particulièrement une exploitation essentiellement viticole appartenant à l'abbaye Notre-Dame-du-Val à Mériel, avec la maison, un pressoir, un jardin, un enclos et environ 10 ha de terres. L'ensemble est vendu en deux lots en 1792 comme bien national. Les caves, creusées en profondeur dans la colline de Noisy, et les murs de soutènement avec contreforts du XIIIe siècle sont les uniques vestiges du domaine primitif. Le bâtiment donnant sur la rue, le cloître et le pressoiront probablement été construits, respectivement reconstruits[pas clair], au XIXe siècle. Le Valdampierre sert de cantonnement pour les soldats durant la Première Guerre mondiale, puis accueille une œuvre de bienfaisance et une colonie de vacances, jusqu'en 1958[34].
La croix, rue Georges-Marie-Picot, face à la grande ferme
Croix en bronze du milieu du XIXe siècle édifiée sur un socle très ancien subsistant d'un calvaire détruit pendant la Révolution. Sur sa partie supérieure, il est orné d'une frise à pommes de pin[35].
Édifié à la fin du XVIIIe siècle, ce bâtiment hexagonal compte deux niveaux. Le rez-de-chaussée est destiné à entreposer le matériel et le grain, l'étage contient les boulins aménagés pour accueillir les couples de pigeons[36].
Réalisé grâce à un don du comte Desgranges en 1862, le dallage du sol a été ajouté en 1908 seulement[35]. Les particularités de ce lavoir sont ses dimensions généreuses et les murs en pierres de taille sur les quatre côtés, percés d'ouvertures : le plus souvent, les lavoirs sont ouverts sur au moins l'un des côtés.
L'ancienne citerne, rue du Capitaine-Desgranges, sous la place Gambetta
Profond de vingt-cinq mètres, ce puits est construit dans un renfoncement du mur d'une maison. Il porte cette inscription sur son fronton : « Malgré les envieux, nous sommes victorieux »[37].
Le monument aux morts, sur un square rue Bossang, face au manoir des Tourelles.
Pierre Ier de Maupeou (mort en 1608) dut acquérir la terre de Noisy vers 1586, de Germain de Cerizy. La seigneurie restera en possession de la famille de Maupeou jusqu'à la Révolution française[38].
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN2-84234-056-6), « Noisy-sur-Oise », p. 961–964
René Cauchoix, Noisy à travers les âges, S.l., s.n., , 139 p.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département du Val-d'Oise », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 42-44 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Décret du 15 février 2008 publié au Journal officiel du 17 février 2008
↑ a et bCf. Pierre Autin, Daniel Baduel, Yves Breton et M. Johnson, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Noisy-sur-Oise », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 961-964 (ISBN2-84234-056-6) ; p. 961.
↑Le patrimoine des communes du Val-d'Oise : Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 962-963.
↑ a et bLe patrimoine des communes du Val-d’Oise : Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 963.
↑Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 962.
↑ a et bLe patrimoine des communes du Val-d’Oise : Noisy-sur-Oise, op. cit., p. 964.