Notre-Dame-de-Bliquetuit

Notre-Dame-de-Bliquetuit
Notre-Dame-de-Bliquetuit
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Caux Seine Agglo
Maire
Mandat
Fabienne Duparc
2020-2026
Code postal 76940
Code commune 76473
Démographie
Population
municipale
817 hab. (2021 en évolution de +9,81 % par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 44″ nord, 0° 45′ 54″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 53 m
Superficie 9,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Arelaune-en-Seine
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Port-Jérôme-sur-Seine
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web notre-dame-de-bliquetuit.com

Notre-Dame-de-Bliquetuit est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes de Notre-Dame-de-Bliquetuit
Seine, Rives-en-Seine
Arelaune-en-Seine Notre-Dame-de-Bliquetuit
La Mailleraye-sur-Seine

Notre-Dame-de-Bliquetuit est une des cinq communes formant la presqu'île de Brotonne, vaste méandre de la Seine occupé par la forêt de Brotonne.

Elle fait partie des rares communes de la partie occidentale de la vallée de Seine (entre Rouen et le Havre) à être située dans le département de la Seine-Maritime, tout en se trouvant sur la rive gauche de la Seine dans le Roumois.

Géologie et relief

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Hydrographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jumièges à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Au , Notre-Dame-de-Bliquetuit est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arelaune-en-Seine[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), prairies (12,1 %), eaux continentales[Note 3] (7,7 %), zones urbanisées (7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Risques naturels et technologiques

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Qualité de l'environnement

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Belinguetuith vers 1025[14], Belinguetuith vers 1080, Belingetuit en 1163, Blingetuit en 1137-1150, Belinguetuit en 1172-1178, Blinquetuit 1198, Blinguetuit en 1250, Bliquetuit en 1332[15].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -tuit « essart », terme issu du norrois þveit « clairière » (> anglais thwaite, même sens)[16]. La graphie thuit est privilégiée lorsque cet élément apparait à l'initiale ou isolé. La signification des Thuit, Thuit- / -tuit normands est plus spécifiquement « défrichement d'espace boisé, essart »; ce qui est conforme à la situation de Bliquetuit en lisière de la forêt de Brotonne.

Comme c'est parfois le cas dans les formations en -tuit, le premier élément Blique- semble représenter un anthroponyme. Il s'agit peut-être du nom de personne anglo-saxon Baedling[16] que l'on rencontre dans Badlingham (Cambridge, Belincgesham vers 1080) ou encore dans Bellingham. Cependant, les formes anciennes de ces deux toponymes anglais ne permettent pas d'avoir recours à cet anthroponyme anglo-saxon, en effet Bellincgesham vers 1080, n'est pas *Baedlingesham et Bellingham est attesté sous les formes Beringa Hammes en 973, puis Beringaham en 998. Ce dernier s'explique d'ailleurs par le nom de personne anglo-saxon *Bera, variante de Bero, suivi du suffixe de parentèle -inga[17]. En revanche, l'élément Blique- (< Belingue-) est similaire au vieil anglais bellynge « brame (du cerf) », dont l'asssociation avec -tuit a du sens : « clairière du brame (du cerf) ».

L'évolution phonétique est pertinente : Belingue- > Blingue- > Blique- (par dénasalisation de /ɛ̃/ > /i/ et par durcissement de /g/ > /k/).

Notre-Dame, le vocable désigne la Vierge Marie.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Roger Berry    
mars 2008 En cours
(au 10 août 2020)
Fabienne Duparc   Assistante administrative
Vice-présidente de la CA Caux Seine Agglo (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[18],[19]

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Espaces publics

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Enseignement

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Postes et télécommunications

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Justice, sécurité, secours et défense

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 817 habitants[Note 4], en évolution de +9,81 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1861 1876 1881 1886
581600629631564588450424411
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
372356365354330353331309339
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
382401386393413469504559629
2006 2010 2015 2020 2021 - - - -
628693744808817----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 374 hommes pour 398 femmes, soit un taux de 51,55 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,90 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,5 
6,4 
75-89 ans
6,0 
16,9 
60-74 ans
16,4 
21,2 
45-59 ans
19,5 
23,0 
30-44 ans
20,4 
13,8 
15-29 ans
13,9 
18,1 
0-14 ans
23,3 
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2021 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,6 
16,7 
60-74 ans
18 
19,4 
45-59 ans
19 
18,5 
30-44 ans
17,5 
19,2 
15-29 ans
17,4 
18,9 
0-14 ans
16,7 

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Vie associative

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune compte un monument historique :

Autres lieux et monuments :

Patrimoine culturel

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arelaune-en-Seine comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Notre-Dame-de-Bliquetuit et Jumièges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 d'Arelaune-en-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Notre-Dame-de-Bliquetuit ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 117
    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
    .
  15. [1]
  16. a et b François de Beaurepaire, op. cit.
  17. A. D. Mills, A dictionary of London Place Names, Oxford University Press, 2001 (second edition 2010), p. 20. (lire en anglais) [2]
  18. « Municipales 2020. Fabienne Duparc brigue un nouveau mandat à Notre-Dame-de-Bliquetuit : La liste « Notre village c’est vous » propose notamment un programme d’investissements pour la commune », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élue et maire depuis 2008, Fabienne Duparc se présente à nouveau aux suffrages des Bliquetuitais ».
  19. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Notre-Dame-de-Bliquetuit (76473) », (consulté le ).
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Seine-Maritime (76) », (consulté le ).
  26. Notice no PA00100777, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.