Par décret du ministre de l'intérieur et des cultes du 3 décembre 1903, la commune de La Rouvière prend le nom de Notre-Dame-de-la-Rouvière (département du Gard, arrondissement du Vigan) [3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5].
En 2016, la commune comptait 408 habitants[Note 1], en évolution de −6,64 % par rapport à 2010 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Une illustration du patrimoine de la commune a été publié dans la brochure Mémoire et Patrimoine en Cévennes[8].
La Filature du Mazel est un imposant bâtiment, visible depuis la route menant à Valleraugue, typique par son architecture de l'activité séricicole du XIXe siècle en haute vallée de l'Hérault[9]. Elle s'est convertie en espace associatif porteur de projets artistiques, participe à l'aménagement culturel du territoire de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes et accompagne des résidences d'artistes[10].
Le moulin de Rieusset est un espace de pratique agricole céréalière et castanéïcole actif durant les années après guerre (1945-1960)[13].
Le pont des fileuses est un ouvrage médiéval faisant partie des monuments les plus anciens connus sur la commune. Composé d'une seule arche en plein cintre et sans parapet, le bâti est essentiellement composé en pierre locale de granit. Jadis, il était emprunté par les femmes qui rejoignaient la magnanerie[14].
Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Notre-Dame de la Rouvière. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.
Banastier J. (dir.), 2012. Mémoire du Mazel. La mémoire collective d’un hameau restituée par ses habitants. 316 p. + ann.
Ecole de Notre-Dame de la Rouvière, Roux Ch. (dir), 1994. Ici en Cévennes, Notre-Dame de la Rouvière. ECM, 180 p.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Notre-Dame de la Rouvière. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.