Noé | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Volvestre | ||||
Maire Mandat |
Max Cazarré 2020-2026 |
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Code postal | 31410 | ||||
Code commune | 31399 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noémiens, Noémiennes | ||||
Population municipale |
2 949 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 306 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 21′ 17″ nord, 1° 16′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 280 m |
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Superficie | 9,65 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Longages (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auterive | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-noe.fr/ | ||||
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Noé est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le ruisseau du Rabé et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Noé est une commune de la couronne périurbaine de l'aire d'attraction de Toulouse et elle appartient à l'unité urbaine de Longages. Elle compte 2 949 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1954. Ses habitants sont appelés les Noémiens ou Noémiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison de Pardailhan, classée en 1942, et la Pyramide de démarcation de la Guyenne et du Languedoc, inscrite en 2010.
La commune de Noé se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 13 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 16 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Carbonne[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montaut (1,4 km), Capens (2,3 km), Mauzac (2,7 km), Longages (2,8 km), Marquefave (4,7 km), Saint-Sulpice-sur-Lèze (4,8 km), Lavernose-Lacasse (4,8 km), Le Fauga (5,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Noé fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
Noé est limitrophe de six autres communes.
La commune de Noé est établie sur la première terrasse de la Garonne dans sa partie rive gauche et sa rive droite est surplombée par un talus abrupt qui entaille profondément la molasse de l’ère tertiaire.
La superficie de la commune est de 965 hectares ; son altitude varie de 175 à 280 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Garonne, le ruisseau du Rabé, un bras de la Garonne, la Nauze et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[10].
Le ruisseau du Rabé, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Marquefave et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Le Fauga, après avoir traversé 5 communes[11].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 10 km à vol d'oiseau[14], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[22], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] : les « falaises de la Garonne, de Muret à Carbonne » (525 ha), couvrant 8 communes du département[25] et « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[27].
Au , Noé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longages[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,9 %), zones urbanisées (26,2 %), terres arables (23,2 %), eaux continentales[Note 8] (14,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), forêts (2,6 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Gaillard-du-Port, Les Clauzolles, Les Agnets,
La commune est accessible par l'autoroute A 64, par les sorties : 28, 29, 30.
La gare de Longages - Noé, située à proximité directe du territoire de la commune, est desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Boussens, Montréjeau - Gourdan-Polignan et Pau.
La ligne 359 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Montesquieu-Volvestre, la ligne 361 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Le Fousseret et la ligne 380 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Cazères.
Le territoire de la commune de Noé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Rabé. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2007, 2009 et 2018[31],[29].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999, 2001 et 2004[29].
La commune est en outre située en aval du barrage de Cap de Long sur la Neste de Couplan (département des Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].
Des populations de culture celtique et ibérique[réf. nécessaire], les Volques, ont occupé quelques siècles avant J-C à l'âge du fer, les bords de la Garonne à Noé vers la terminaison du chemin de Barthe (Lieu de l'ancienne déchetterie). Toutefois rien sur place ne permet de l’identifier.
L'actuelle commune de Noé est située sur la voie romaine qui reliait Tolosa à Lugdunum Convenarum (actuel village de Saint-Bertrand-de-Comminges) aux pieds des Pyrénées.
En 721, les Omeyyades venus de la péninsule ibérique saccagent le village et ses cultures[36].
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Noé faisait partie du diocèse de Rieux.
En 1937, le ministère de la guerre décide de créer sur un terrain de 14 hectares au nord de Noé, un cantonnement à la frontière avec le village Le Fauga, celui-ci est relié par la gare de Longages. Il a pour but de rassembler les réfugiés espagnols qui fuient la guerre d'Espagne. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce cantonnement se transforme en véritable camp de concentration. Entre 1942 et 1944, le camp de Noé représente l'un des deux camps de la vallée de la Garonne, avec le camp du Récébédou. Les Juifs internés sont déportés vers le camp de transit de Drancy en région parisienne puis vers la Pologne dans les centres de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau et Majdanek-Lublin[37]. En , les Allemands décident de vider le camp des hommes encore valides, on compte alors 306 personnes encore sur place, essentiellement des femmes, des mutilés de la guerre et des malades.
Le camp est délivré par les maquisards le [38].
Le cimetière communal possède un carré juif, on y compte environ 200 tombes d'anciens internés. À ce titre et en mémoire, une œuvre d'art a été érigée à l'entrée en mémoire des morts.
Une partie d'un quartier de Noé (appelé aujourd'hui quartier Sainte-Marie) correspond à peu près à son ancien emplacement. S'y trouvent actuellement des maisons pour la plupart construites après la Seconde Guerre mondiale, une école maternelle et primaire, un terrain de football, un jardin de jeu pour les enfants, une médiathèque, un groupe médical, et un petit parking. Certains habitants de Noé utilisent le mot "camp" pour désigner le quartier Sainte-Marie. Cela prouve que la mémoire du lieu est présente dans le vocabulaire utilisé.
Peu de gens, hormis certains historiens (comme Éric Malo) ayant travaillé sur le camp de Noé, des personnes âgées et vraiment originaires de la commune, savent qu'à Noé (sur l'emplacement d'un quartier voulu neuf après guerre, il fallait faire table rase du passé à l'heure de la reconstruction du pays) furent détenus dans des conditions épouvantables des femmes et des hommes lors du dernier conflit mondial du fait de la politique du régime de Vichy, et que des Juifs y furent détenus et envoyés en Pologne (dans les centres de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau et de Majdanek-Lublin) pour être assassinés dans le cadre de la Solution finale orchestrée par l'Allemagne nazie[39].
Le cimetière de la commune gardait une trace de ce passé tragique jusqu'à ce qu'un mémorial soit inauguré le 22 octobre 2021. Il est situé juste à côté du groupe médical.
Rappelons ici ces mots du Cardinal Saliège, archevêque de Toulouse, envoyés aux curés du diocèse pour qu'ils soient lus devant les fidèles lors de la messe du dimanche :
« Dans notre Diocèse, des scènes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils sont nos frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier[40]. »
Blason | Losangé d’or et de gueules[41] |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[42],[43].
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Noé faisait partie de l'ex-canton de Carbonne) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de Garonne Louge.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2021, la commune comptait 2 949 habitants[Note 9], en évolution de +1,31 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[49] | 1975[49] | 1982[49] | 1990[49] | 1999[49] | 2006[50] | 2009[51] | 2013[52] |
Rang de la commune dans le département | 62 | 71 | 83 | 74 | 77 | 79 | 78 | 75 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 161 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 2 999 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 660 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 7,1 % | 9,2 % | 9,4 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 823 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 975 emplois en 2018, contre 843 en 2013 et 739 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 237, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,3 %[I 12].
Sur ces 1 237 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 202 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
342 établissements[Note 13] sont implantés à Noé au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 342 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
41 | 12 % | (5,7 %) |
Construction | 79 | 23,1 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
86 | 25,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 6 | 1,8 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 10 | 2,9 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 9 | 2,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
56 | 16,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
35 | 10,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 20 | 5,8 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,1 % du nombre total d'établissements de la commune (86 sur les 342 entreprises implantées à Noé), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
Commerces en 2016 : un distributeur de matériaux de construction, un atelier de réparation automobile, bureau de tabac, une poste, 2 boulangeries, 2 coiffeurs, une auto école, une pharmacie un dentiste un docteur et kinésithérapeute, 2 agences immobilières, une épicerie et également un Super U un hôtel-restaurant, ainsi qu'une pizzeria.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 26 | 13 | 7 | 4 |
SAU[Note 15] (ha) | 529 | 380 | 258 | 130 |
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (26 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 130 ha[58],[Carte 6],[Carte 7].
Noé fait partie de l'académie de Toulouse.
Sur la commune, il existe une école maternelle et une école primaire, le tout étant complété par la bibliothèque municipale. Jusqu'en 2013 le collège était celui de la commune voisine de Carbonne, mais depuis la rentrée 2013 Noé a son propre collège, le collège Nelson Mandela, en 2020 une extension est réalisé (6 classes supplémentaires) pour passer d’une capacité d’accueil de 600 à 700 places.
Une médiathèque est également présente entre les 2 écoles primaires et maternelles.
Diverses associations dont une école de musique de danse et de dessin, chorale, phototèque,
Associations sportives : tennis, le football, la pétanque, basket-ball, chasse, pêche, gymnastique[59].
Une piscine, 2 terrains de tennis extérieurs, le stade de football Jean Rougé, un gymnase et une salle de tennis couverte : la salle Faugères qui comprend également un terrain de pétanque.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[60].
Une déchèterie est gérée par la communauté de communes[61] est présente sur la commune de Carbonne en limite de Peyssies, ainsi que sur la commune ou il existe une déchèterie pour déchets verts chemin Peyrefil.