Titre original | Nackt unter Wölfen |
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Réalisation | Frank Beyer |
Scénario |
Frank Beyer Bruno Apitz |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | DEFA |
Pays de production | Allemagne de l'Est |
Genre | Drame |
Durée | 116 minutes |
Sortie | 1963 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Nu parmi les loups (Nackt unter Wölfen) est un film est-allemand réalisé par Frank Beyer sorti en 1963.
Il s'agit d'une adaptation du roman (de) de Bruno Apitz publié en 1958[1], lui-même inspiré d'une histoire vraie (de). Le film a été tourné sur les lieux mêmes de l'histoire. Plusieurs des acteurs et les figurants sont des rescapés des camps nazis[2].
Février 1945, dans le camp de concentration de Buchenwald. Un prisonnier polonais introduit en secret un enfant de trois ans. Le Comité International Clandestin, une organisation illégale composée de résistants communistes de diverses nationalités, décide de faire passer l'enfant durant un transport vers un autre camp. Höfel et Kropinski, des prisonniers qui travaillent dans l'entrepôt, désobéissent et cachent l'enfant. Sa découverte par les SS entraînerait inévitablement la mort de l'enfant. Il est d'abord caché dans un placard de l'infirmerie puis logé dans la porcherie. À cause de cet enfant, tout le mouvement de résistance se sent en danger. Néanmoins, d'autres prisonniers prennent de grands risques pour sauver l'enfant. Hofel et Kropinski sont gravement torturés pendant des semaines sans avouer l'enfant et ses camarades. Pippig reste silencieux lorsqu'il meurt sous la torture de la Gestapo. Rose ne veut pas être un traître. Wurach se laisse convaincre par les SS d'être un espion à leur service.
Parmi les gardiens SS, il y a le chef du camp Schwahl qui veut amener tous les prisonniers vers Dachau et effacer toutes les traces de crime dans le camp, Klutig qui veut tuer tous les prisonniers, Reineboth qui veut disparaître car il croit à la défaite allemande, Mandrach, surnommé Mandrill, un tortionnaire brutal, qui veut tuer tous les prisonniers avant que la guerre ne se finisse, Zweiling qui craint la vengeance soit des prisonniers, soit de ses camarades nazis.
Lorsque Wurach est découvert avec une liste de 46 noms de membres de l'organisation secrète, le CIC, dont Krämer - le doyen des prisonniers, respecté par de nombreux détenus - est un des chefs, décide de cacher les coupables. Ignorant où se trouve le front avec les Alliés, le CIC hésite entre la protection de ses membres et sa responsabilité envers les 50 000 prisonniers. Les premières marches de la mort ont lieu. Lorsque le front est proche, les prisonniers se libèrent eux-mêmes avec les armes qu'ils ont construites ou cachées dans le camp. Ils délivrent Hofel et Kropinski du bunker. L'enfant est sorti de la clandestinité.