Les néo-catholiques (en espagnol : neocatólicos ; surnommés péjorativement neos ou carcas par leurs détracteurs) sont les partisans d’un courant politique ultra-catholique et d’extrême droite de la deuxième moitié du XIXe siècle, apparu au cours du règne d'Isabelle II[1],[2],[3].
Après la révolution de 1868 qui renverse Isabelle II et tente d’instaurer un régime démocratique, ils tendent à rejoindre les rangs du carlisme[7], Plus tard dans le XIXe siècle, durant la Restauration, et à la différence des carlistes vétérans, ils auront une certaine présence dans les gouvernements du Parti conservateur[8]. En 1888, une grande partie d'entre eux participe à la fondation du Parti intégriste[9].
Les néo-catholiques attaquaient les krausistes, qu’ils qualifiaient de « panthéistes » et d'« anti-catholiques »[10].
↑Ignacio Hoces Íñiguez, « Cándido Nocedal (1821-1885). La Contrarrevolución en la Academia », Revista de la Asociación de Ex Diputados y Ex Senadores de las Cortes Generales, (lire en ligne)
(en) Francisco Colom González, Multireligious Society: Dealing with Religious Diversity in Theory and Practice, London & New York, Routledge, , 77–91 p. (ISBN978-1-472-48802-2), « Political Catholicism and the secular state: A Spanish predicament »
(es) María Cruz Romeo, Donoso Cortés. El reto del liberalismo y la revolución, Madrid, Community of Madrid, (ISBN978-84-451-3512-9, lire en ligne), « Escritores neocatólicos en el espacio públco liberal: el filtro de la 'modernidado »
(es) Alexandre Dupont, « ¿Hacia una Internacional neo-católica? Trayectorias cruzadas de Louis Veuillot y Antonio Aparisi y Guijarro », Ayer, vol. 95, , p. 211–236 (ISSN1134-2277, lire en ligne)
(en) Antonio Rivera García, The Politics of Dissensus: Parliament in Debate, Santander & Madrid, Cantabria University Press; McGraw-Hill Interamericana de España, , 127–148 p. (ISBN978-84-8102-701-3), « Nineteenth-Century Spanish Counter-Revolution: The Critique to Liberal Parliamentarism and the Praise of the Traditional Constitution »