Néons-sur-Creuse

Néons-sur-Creuse
Néons-sur-Creuse
La mairie en 2011.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Le Blanc
Intercommunalité Communauté de communes Brenne - Val de Creuse
Maire
Mandat
Jean Sécheresse
2020-2026
Code postal 36220
Code commune 36137
Démographie
Gentilé Néonnais
Population
municipale
359 hab. (2021 en évolution de −12,22 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 50″ nord, 0° 55′ 47″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 132 m
Superficie 19,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Blanc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Blanc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Néons-sur-Creuse
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Néons-sur-Creuse
Géolocalisation sur la carte : Indre
Voir sur la carte topographique de l'Indre
Néons-sur-Creuse
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Néons-sur-Creuse

Néons-sur-Creuse est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'ouest[1] du département, à la limite avec les départements de la Vienne et d'Indre-et-Loire. Elle est située dans la région naturelle du Blancois, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

Les communes limitrophes[1] sont : Tournon-Saint-Pierre (2 km), Tournon-Saint-Martin (2 km), Lurais (5 km), Vicq-sur-Gartempe (6 km), Yzeures-sur-Creuse (6 km) et Angles-sur-l'Anglin (7 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Le Blanc (16 km), Châteauroux (59 km), La Châtre (83 km) et Issoudun (83 km).

Carte
Localisation de la commune de Néons-sur-Creuse.

Hameaux et lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Le Bateau, les Baudessous, la Bessardière, les Blanchards, la Bonnelière, le Bourg, la Camusetterie, la Carlière, Champagne, la Chardonnière, Chaurais, Choré, la Folie, la Grande Couture, la Grève, la Lochetterie, Mallet, Monteboeuf, le Plessis, le Bas Plessis, la Pièce d'Auge, la Rairie, les Riaux, la Roblinière, la Grande Roche, le Petit Roche, le Soudun, Thais, Varennes, les Vignes de Beaumont[2],[3].

Géologie et hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].

Le territoire communal est arrosé par les rivières Creuse[3] et Gartempe[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Martizay à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 6, 79, 79A, 89, 95, 95A et 95B[11].

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châtellerault[11], à 34 km.

Néons-sur-Creuse est desservie par la ligne P du Réseau de mobilité interurbaine[12].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[11], à 71 km.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[3].

Au , Néons-sur-Creuse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), prairies (14 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (1,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[18] de la commune :

Date du relevé 2013
Nombre total de logements 264
Résidences principales 66,7 %
Résidences secondaires 26,9 %
Logements vacants 6,4 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 82,4 %

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Néons-sur-Creuse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gartempe, la Creuse et le Suin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999 et 2016[21],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Néons-sur-Creuse.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 267 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 243 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 2003 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[19].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 2] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Ses habitants sont appelés les Néonnais[27].

La commune fut rattaché de 1973 à 2015 au canton de Tournon-Saint-Martin.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton du Blanc, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse[14].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 Maurice Lissonnet    
1989 ? Hubert Champigny    
mars 2001[28] mars 2008 Jean Sécheresse ? ?
mars 2008[29],[30] 2020 Daniel Champigny DVG[31] Formateur
2020 En cours Jean Sécheresse    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 359 habitants[Note 3], en évolution de −12,22 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
828883740776817831791845903
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
871786746759727741777782791
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
743730727670640645606553512
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
511485404414372389394395403
2018 2021 - - - - - - -
367359-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Équipement culturel

[modifier | modifier le code]

Elle dispose d'une salle des associations.

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

La commune se situe dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie de La Roche-Posay[14].

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage des fromages Pouligny-saint-pierre[38] et Sainte-maure-de-touraine[39].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
  • Château de Néons (XVe siècle)
  • Château féodal du Soudun (XIIe et XVe siècles) : il fut reconstruit au XXe siècle.
  • Château de La Camusetterie
  • Église Saint-Vincent (XVe siècle)
  • Monument aux morts
  • Vestiges gallo-romains : le bourg serait situé à l'emplacement d'une villa romaine.
  • Croix de pierre avec christ et pietà

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Henri Dutrochet (1776-1847), médecin, botaniste et physiologiste français, né au château de Néons.
  • Alfred Keller (1894-1986), prêtre catholique français, précurseur de l'action sociale.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Chatel de Brancion (Laurence) [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 185-188, notice de Thierry Sarmant.

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
  2. Jean Sécheresse, maire de Néon-sur-Creuse, Bulletin Municipal de Neon sur Creuse, Néon sur Creuse, , 37 p. (lire en ligne), Page de couverture.
  3. a b c et d « Néons-sur-Creuse » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
  4. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Néons-sur-Creuse et Martizay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Martizay », sur la commune de Martizay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Martizay », sur la commune de Martizay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. a b et c « Néons-sur-Creuse », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
  12. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
  13. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  14. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Néons-sur-Creuse ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Blanc », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Site de l'Insee : Néons-sur-Creuse, consulté le 6 septembre 2016.
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Néons-sur-Creuse », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  25. Article R214-112 du code de l’environnement
  26. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  27. « Nom des habitants des communes françaises, Néons-sur-Creuse », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  28. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  29. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  31. Site du Monde.fr : Néons-sur-Creuse, consulté le 21 septembre 2016.
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  37. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  38. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Pouligny-Saint-Pierre, consulté le 15 août 2014.
  39. « Sainte-maure-de-touraine », sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité, consulté le 19 février 2018.