En 1927, l'observatoire est déménagé à son emplacement actuel[3]. Le déplacement est justifié en raison de la croyance que Bloemfontein sera moins nuageux qu'Arequipa, ce qui a été vérifié après 2 ans d'observations[6]. Le site près de Mazelspoort est officialisé en 1933[7]. Le premier directeur de l'observatoire en sol africain est John S. Paraskevopoulos, qui a tenu le poste de 1927 à 1951[8].
Des difficultés financières ont presque mené à la fermeture de l'observatoire en 1954, mais plusieurs pays européens sont devenus partenaires de ce dernier pour le financer et l'utiliser.
En 1975, Harvard, qui avait déjà transféré la gestion à la Smithsonian Institution, annonce qu'elle abandonne son soutien l'année suivante. L'UFS accepte de prendre le relais et elle devient propriétaire des installations en 1976[9].
Andrew Ainslie Common entreprend en 1985 la construction d'un télescope de Newton de 60 po (152,4 cm) d'ouverture. Il choisit d'acheter le verre brut et de faire le polissage lui-même mais l'instrument présente plusieurs défauts et un second miroir doit être poli (en 1890). Il convertit ensuite le télescope en Cassegrain puis finit par l'abandonner. À sa mort il est racheté par l'observatoire de l'université Harvard. Le miroir primaire est changé en 1933 et il est installé à Boyden[18],[19].
Vers le milieu des années 60 la société allemande Heidenreich & Harbeck(de) est mandatée pour construire un nouveau barillet et réduire les problèmes liés à la faible épaisseur du verre et au fait que son verso n'est pas plat[20]. Peu de temps après le miroir primaire de Common est remplacé par un nouveau miroir de 60 po (152,4 cm) en verre à faible dilatation précédemment utilisé par le télescope Loomis[19],[20].
En 2001 le télescope a été significativement amélioré par la société DFM Engineering qui l'a notamment doté d'un nouveau système de contrôle[21].
L'observatoire Boyden est utilisé pour des recherches professionnelles d'astrophysique grâce à son télescope de 1,5 mètre. En plus du programme de recherche l'observatoire propose un programme éducatif actif pour les enfants des écoles de tous les milieux, ainsi que pour le grand public, qui attire chaque année des milliers de visiteurs. En 1966, cet observatoire a découvert quatre astéroïdes[27].
Les installations de l'observatoire sont composées de plusieurs bâtiments. Le bâtiment principal, siège historique des bureaux, est désormais occupé par une bibliothèque. Les bâtiments annexes sont la maison de l'astronome résident, un auditorium moderne (d'une capacité de cent sièges à l'intérieur et pouvant accueillir deux-cents personnes sur son toit pour des spectacles en plein air), les bâtiments du télescope principal et ceux des télescopes annexes, une salle de conférence, une boutique, le club-house de l'ASSA(en) de Bloemfontein, des plates-formes d'observations et divers points de vue[28].
↑(en) « Astronomy, Meteorology and Seismology », Proceedings of the second Pan American scientific congress, vol. 2, , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Bailey, « Comparison of Cloudiness at Arequipa and Bloemfontein », Harvard College Observatory Bulletin, vol. 866, , p. 13 (Bibcode1929BHarO.866...13B)
↑(en) Heffner, « The Boyden Observatory », Monthly Notes of the Astronomical Society of South Africa, vol. 15, , p. 47 (Bibcode1956MNSSA..15...47H)
↑(en) Jarrett, « Recent Developments in Astronomy at Bloemfontein », Monthly Notes of the Astronomical Society of South Africa, vol. 35, , p. 112 (Bibcode1976MNSSA..35..112J)
↑(en) A. Ferrero, L. Hanlon, R. Felletti, J. French, G. Melady, S. McBreen, P. Kubánek, M. Jelínek, B. McBreen, P. Meintjes, J. Calitz et M. Hoffman, « The Photometry Pipeline of the Watcher Robotic Telescope », Advances in Astronomy, vol. 2010, , p. 1–5 (DOI10.1155/2010/715237, Bibcode2010AdAst2010E..36F, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(en) Fouché, D. Kilkenny, W. Koorts et P. Martinez, « An Assessment of the 1,5-m Rockefeller Telescope at Boyden Observatory », Monthly Notes of the Astronomical Society of South Africa, vol. 55, , p. 167 (Bibcode1996MNSSA..55..167F)
↑ a et b(en) A.D. Andrews, « The Boyden Observatory », Irish Astronomical Journal, vol. 25, no 2, , p. 129 (Bibcode1998IrAJ...25..129A)
↑(en) Butler, « The Armagh-Dunsink-Harvard Telescope: From dream to oblivion », Journal of Astronomical History and Heritage, vol. 10, , p. 173 (Bibcode2007JAHH...10..173B)
↑(en) Owen Gingerich, The General History of Astronomy : Volume 4, Astrophysics and Twentieth-Century Astronomy to 1950 : Part 1, Cambridge University Press, , p. 53