Obusier de 105 mm modèle 1950

Obusier de 105 mm modèle 1950
Image illustrative de l'article Obusier de 105 mm modèle 1950
Obusier de 105 mm TF50
Caractéristiques de service
Utilisateurs Drapeau de la France France
Conflits Guerre d'Algérie
Production
Concepteur Arsenal de Bourges
Année de conception 1945-1950
Constructeur Arsenal de Bourges
Exemplaires produits 120
Caractéristiques générales
Poids du canon et de l'affût 3,2 t
Longueur en calibre 23 calibres
Support Affût triflèche
Calibre 105 mm
Vitesse initiale 586 m/s
Portée maximale 14 500 mètres
Munitions Obus mle 53
Hausse -7° à +70°

L'obusier de 105 mm modèle 1950' était un obusier français mis en service après la Seconde Guerre mondiale dans l'armée française. Il s'agit du premier obusier de 105 mm conçu et fabriqué en Europe occidentale après la guerre.

Les études pour la conception d'un obusier divisionnaire commence dès mars 1945 pour remplacer les obusiers HM2 américain. L'état major français demande une portée maximale de 14 km (au lieu des 11 km du HM2) et une capacité de tir tous azimut. Cette deuxième exigence est conservée malgré les avertissements de la DEFA concernant la complexité et l'alourdissement que celle-ci implique[1].

Pour répondre à ces exigences, l'arsenal de Bourges reprend des études faites avant la Seconde Guerre mondiale pour un affût triflèche. Un prototype avait été détruit à Tarbes pour éviter sa capture par les Allemands[2].

L'arsenal de Bourges produit 120 exemplaires pour l'armée française, qui devront tous être reconstruits en raisons de problèmes de construction[1].

L'obusier Modèle TF50 modifié sert de base à l'automoteur Mk 61 monté en casemate sur un châssis d'AMX-13[1], pour un total de 550 exemplaires produits[3].

Caractéristiques

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Le "modèle 1950" est original par son triflèche sur lequel repose une masse pivotante, plus courant pour les canons antiaériens que pour les obusiers. Son transport nécessite un flèche tournée vers l'arrière et dotée de l'œillet de remorquage et des deux autres tournées vers l'avant et ser lesquelles repose la masse pivotante[4].

Le tout est également équipé d'une suspension à barre de torsion à deux roues et d'un bouclier pour l'équipage. Une fois en position de tir, les roues étaient soulevées et les stabilisateurs étaient écartés pour former un Y. Cela permettait une large plage d'élévation de -7° à +70° ainsi qu'une rotation de 360° similaire à l'obusier soviétique D30. Cependant, contrairement au D-30, le mle 1950 avait un système de recul hydropneumatique monté sous le canon, il avait un frein de bouche à double chicane et il n'y avait pas d'œillet de remorquage sur le canon[4].

Engagements

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A la fin de la guerre, l'armée française déploie quelques obusiers Modèle TF50 au sein d'unités radar-canon pour défendre la ligne Morice et la ligne Challe. Cet emploi statique permet de tirer le meilleur parti de la capacité de tir tous azimuts[1].

Utilisateurs

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Drapeau de la France France

Armée de terre : 120 obusiers Modèle TF-50 sont livrés à partir de 1950[1]. Ils quittent le service opérationnel à la fin de la guerre d'Algérie pour devenir des pièces d'instruction[5] et sont remplacés à partir de 1968 par l'obusier parachutable OTO Malara Modèle 56[6].

Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire

Armée de terre : 4 obusiers Modèle TF-50 de seconde mains sont livrés par la France en 1972[7].

Références

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  1. a b c d et e Michel Marest et Michel Tauzin, « L'armement de gros calibre », sur www.irsem.fr, (consulté le )
  2. « Obusier 105 mm triflèche Modèle 50 Draguignan :Maquetland.com:: Le monde de la maquette », www.maquetland.com (consulté le )
  3. « AMX-105 Self-Propelled Howitzer (SPH) », sur www.militaryfactory.com (consulté le )
  4. a et b Christopher Foss, Artillery of the world, London, Allan, , 21 p. (ISBN 0711005052, OCLC 3241835)
  5. « Obusier de 105mm TF50 », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  6. Christophe Lafaye, « L’artillerie en France : une adaptation opérationnelle continue », sur Areion24.news, (consulté le )
  7. « Arms transfer database », sur armstransfers.sipri.org (consulté le )