Le bois de Oldfieldia africana est sans doute l'un des plus anciens importés en Europe depuis l'Afrique de l'Ouest. Utilisé dès le XVIIIe siècle en Grande-Bretagne pour la construction navale, en remplacement du chêne, il fait toujours l'objet d'un commerce international, mais en moindres quantités[2].
L'écorce connaît de multiples usages, notamment médicinaux[4].
L'arbre lui-même joue un rôle significatif lors de certaines cérémonies rituelles[4]. Les coques de ses fruits, réunies dans une corbeille, sont utilisées comme instrument de divination chez les Banen du Cameroun[5].
↑ a et bUmberto Quattrocchi, CRC World Dictionary of Medicinal and Poisonous Plants: Common Names, Scientific Names, Eponyms, Synonyms, and Etymology, CRC Press, 2012, p. 2681 (ISBN9781420080445)
↑Idelette Dugast, Monographie de la tribu des Ndiki (Banen du Cameroun). Vie sociale et familiale, Institut d'ethnologie, Paris, 1960, p. 40
(en) J. Léonard, « Notulae Systematicae XXI. Observations sur les genres Oldfieldia, Paivaeusa et Cecchia (Euphorbiaceae africanae) », in Bulletin du Jardin botanique de l’État à Bruxelles, 1956, 26(4) p. 335–343