Olivier Guyotjeannin est admis premier sur dix-huit à l'École nationale des chartes à l'issue du concours d'entrée de 1977[1]. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1981 après avoir soutenu une thèse d'établissement intitulée La seigneurie des évêques de Beauvais et de Noyon (Xe siècle-début du XIIIe siècle). Major de sa promotion, il reçoit le prix Auguste Molinier« destiné à récompenser la meilleure thèse »[2].
Olivier Guyotjeannin commence sa carrière de conservateur d'archives par un séjour de quatorze mois à Saint-Pierre-et-Miquelon, pendant lesquels il réorganise les archives de cet archipel qui est alors un département d'outre-mer depuis 1976. Il publie en 1986 un livre sur cette première expérience professionnelle[3],[4].
Episcopus et comes : affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beauvais-Noyon, Xe siècle-début XIIIe siècle), Genève, Droz, coll. « Mémoire et documents de l’École des chartes » (no LXXV), , 314 p. (ISBN978-2600045339).
Archives de l'Occident : Tome 1. Le Moyen Age (Ve – XVe siècle), Paris, Fayard, , 800 p. (ISBN9782213029917).
Avec Jacques Pycke et Benoît-Michel Tock, Diplomatique médiévale, Turnhout, Brepols, coll. « L’Atelier du médiéviste, 2 », (réimpr. 1995, 454 p. et 2006, 486 p.), 442 p. (ISBN978-2-503-52351-4).
Les Sources de l'histoire médiévale, Paris, LGF, coll. « Livre de Poche », , 383 p. (ISBN978-2253905516).
Avec Françoise Vielliard, Conseils pour l’édition des textes médiévaux : Fasc 1. Conseils généraux, Paris, coll. « Orientations et méthodes », , 175 p. (ISBN978-2735508174).
Conseils pour l’édition des textes médiévaux : Fasc 2. Actes et documents d’archives, Paris, coll. « Orientations et méthodes », , 265 p. (ISBN978-2735506996).
Prix Auguste Molinier« destiné à récompenser la meilleure thèse » d'établissement de l'École nationale des chartes (1981)[2].
Première médaille du concours des antiquités de la France de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour l'ouvrage Episcopus et comes. Affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beuvais-Noyon, XXe siècle—début du XIIIe siècle) (1988)[7].
↑Marie-Antoinette Monier, « Compte rendu. GUYOTJEANNIN, Olivier, Saint-Pierre et Miquelon. Paris, L’Harmattan, 1986. 139 p. », Revue d'histoire de l'Amérique française, no 41 (4), , p. 593–595 (DOIhttps://doi.org/10.7202/304619ar, lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Toubert, « Rapport de la Commission du concours des Antiquités de la France (Archéologie et Histoire) en 1988 », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 132 (1), , p. 166 (lire en ligne, consulté le ).