Sous le feu des balles, Kosta, un laitier, traverse la ligne de front chaque jour au péril de sa vie pour livrer ses précieux vivres aux soldats. Sur le point d'épouser sa compagne Milena, il fait la connaissance de Nevesta, une Italienne qui est la future épouse du frère de Milena et qui est poursuivie par un général anglais jaloux en quête de vengeance. Kosta tombe amoureux de Nevesta. Le jour du mariage, des troupes d’élite massacrent les participants avant de se mettre en chasse des deux amoureux clandestins...
L'accueil critique est moyen : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 2,4/5, et des critiques spectateurs à 3,4/5[1].
On The Milky Road obtient de très bonnes critiques comme de plus sévères :
Pour Jessica Saval, de Rolling Stone : « Comédie tragique d’une étrange beauté, "On the Milky Road" est l’expression parfaite d’un onirisme génialement désespéré. Critique sociale et religieuse à la musicalité grinçante, cet impitoyable ballet envoie valser son auteur aux bras d’une Monica Bellucci rarement aussi enchanteresse. ».
Pour Caroline Vie, de 20 Minutes, « Le réalisateur offre un rôle magnifique à Monica Bellucci, superbe en réfugiée italienne qui partage la passion d’un laitier que le réalisateur incarne lui-même. (...) Face à Monica Bellucci, il éblouit par son style inimitable tout en fantaisie burlesque et en musiques entraînantes qui ne gomment pourtant pas la violence d’une période troublée. ».
Pour Jacques Morice de Télérama, « l'imagination débordante de Kusturica a tendance à se saborder. [...] Son dernier bon film, La vie est un miracle, remonte à il y a treize ans. »[2].
Pour Mathieu Macheret du Monde, On the Milky Road est une « fable poussive sur l'amour en temps de guerre [...] avec si peu de remise en question que son univers figé depuis trop longtemps bascule ici dans la boursouflure et l'hystérie. Images et scènes surchargées s'enchaînent dans une logique de surenchère, vouée à singer l’exubérance balkanique comme un pur effet de signature. »[3].
Thomas Destouches, « Entretien avec Emir Kusturica : Une idée du cinéma », Télé-Sat-Cable-Hebdo, N°1419, , SETC, Saint-Cloud, (ISSN1280-6617)
Nathalie Chifflet, « La blancheur laiteuse de la noirceur », Le Républicain Lorrain N°1997, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p.17, (ISSN0397-0639)
Jean-François Julliard, « La mariée ne fait pas sans blanc », Le Canard enchaîné N°5046, SAS Les Éditions Maréchal - Le Canard enchaîné, Paris, , p.6, (ISSN0008-5405)