Dans le domaine de la police, une opération sous couverture est une mise en scène conçue pour arrêter une personne qui commet un délit ou un crime. Ce type d'opération, qui se rapproche d'une tactique du renseignement, consiste en général à charger un policier de jouer le rôle d'un associé ou d'une victime auprès d'un suspect pour obtenir des preuves. Les journalistes des médias de masse montent parfois des opérations sous couverture pour enregistrer des vidéos et faire connaître des activités criminelles[1].
Les opérations sous couverture sont monnaie courante dans de nombreux pays, comme aux États-Unis[2] mais interdites dans certains États, comme en Suède[3]. Certains types d'opérations sous couverture sont interdites : par exemple, aux Philippines, les policiers n'ont pas le droit de se présenter comme des vendeurs de drogue pour arrêter des acheteurs de substances illicites[4].
Selon le Dictionnaire du renseignement, « l’agent sous couverture est celui qui dissimule ses véritables desseins sous le paravent d’une activité ou d’une identité propre à lui faciliter la tâche, qu’il s’agisse de pénétrer le milieu où vont se déployer ses recherches ou de mener à bien une opération »[5].
Proposer des billets gratuits d'évènements sportifs ou de trajet en avion pour piéger des fugitifs[6] ;
↑Franco Luna, « PDEA and PNP scrap 'miss encounter tag on Commonwealth shootout, will wait for probe findings », The Philippine Star, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean Mafart, « Couverture », dans Dictionnaire du renseignement, Perrin, (présentation en ligne), p. 222-224