Un organisme microaérophile est un organisme qui, pour survivre, a besoin d'oxygène à des concentrations inférieures à celle présente dans l'atmosphère (c'est-à-dire inférieure à 21 %, généralement 2 à 10 %)[1],[2]. La plupart des organismes microaérophiles sont également capnophiles, nécessitant une concentration élevée en dioxyde de carbone (par exemple de l'ordre de 10 % pour Campylobacterspp.)[3].
Les organismes microaérophiles peuvent être cultivés en introduisant une bougie dans un récipient fermé hermétiquement. La flamme de la bougie va consommer l'oxygène présent jusqu'à son extension, créant ainsi une atmosphère riche en dioxyde de carbone et pauvre en oxygène[4]. D'autres méthodes peuvent également être employées pour créer un tel environnement comme l'utilisation de kits[3].
↑(en) Prescott LM, Harley JP et Klein DA, Microbiology, Wm. C. Brown Publishers, , 3e éd., 130–131 p. (ISBN0-697-29390-4)
↑ ab et c(en) Brooks GF, Carroll KC, Butel JS et Morse SA, Jawetz, Melnick & Adelberg's Medical Microbiology, McGraw Hill, , 24e éd., 273–275 p. (ISBN978-0-07-128735-7 et 0-07-128735-3)
↑(en) Salim SM, Mandal J et Parija SC, « Isolation of Campylobacter from human stool samples », Indian J Med Microbiol, vol. 32, no 1, , p. 35–38 (PMID24399385, DOI10.4103/0255-0857.124294)
↑(en) Fernie DS et Park RW, « The isolation and nature of campylobacters (microaerophilic vibrios) from laboratory and wild rodents », J. Med. Microbiol., vol. 10, no 3, , p. 325–9 (PMID330861, DOI10.1099/00222615-10-3-325)