L’orpharion est un instrument à cordes métalliques similaire au luth : il a le même accord et le même répertoire que ce dernier. Il est apparu en Angleterre dans la seconde moitié du XVIe siècle. Son nom serait une association d’Orphée et d’Arion[réf. nécessaire].
L'orpharion est un instrument multidiapason : le sillet et le chevalet sont en oblique par rapport aux cordes, de manière que celles-ci soit plus courtes pour les aiguës et plus longues pour les graves[1].
John Dowland le cite comme une alternative au luth pour accompagner ses chansons. William Barley a publié des pièces pour orpharion (dont deux pièces de Dowland) dans New Booke of Tabliture-1596. Dans son texte, Barley explique que, sur l’orpharion, les doigts doivent « être posés calmement sur les cordes et ne pas s’en saisir soudainement ou brusquement comme au luth : car si vous faisiez ainsi, les cordes métalliques s’entrechoqueraient et se feraient résonner l’une l’autre ».