Le point culminant (88 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit la Belletière. Le point le plus bas (4 m) correspond à la sortie de la Sienne du territoire, à l'ouest.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Aurea vallis vers 1100[4], ce qui signifie en latin médiéval « val d'or », c'est-à-dire « fertile ».
À noter que l'influence germanique sur la syntaxe du latin vulgaire en Gaule du nord explique ce type toponymique. Les noms communs Orfèvre (cf. allemand Goldschmied) ou liondent (cf. allemand Löwenzahn) par exemple, relèvent de la même influence.
En 2006, des travaux effectués dans le cadre du contournement ouest de la ville de Coutances, ont permis de découvrir aux Pleines, dans une ferme gauloise (300 à ), une tombe à char[5],[6].
En 2021, la commune comptait 896 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Orval[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Orval a compté jusqu'à 1 485 habitants en 1806.
Baie de Sienne, confluent de la Sienne et de la Soulles.
Panoramas de la butte de Follivent et des Delles.
Pour mémoire
Site de l'ancien prieuré de Sainte-Hélène dépendant de l'abbaye de Lessay. À l'origine il s'agirait de l'ancienne abbaye de Potentinus peuplé de moines colombaniens[17]. Elle aurait été fondée vers 610 dans le surbubium de Coutances par un disciple de saint Colomban († 615). C'est de ce monastère que partirent saint Omer et ses disciples († v. 667/670), Mummolenus, Ebertramnus et Bertin, en Picardie afin de créer de nouveaux établissements[18].
L'Étoile sportive d'Orval fait évoluer jusqu'en 2014 une équipe de football en division de district[19]. L'Avant-Garde Orval-Coutances est un club cycliste ; deux courses cyclistes sont organisées chaque année en avril et en septembre[20].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 35.
↑Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 38.
↑Charles Mériaux, Gallia irradiata, Franz Steiner Verlag, 2006.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 164.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 452.