Osimertinib | |
Identification | |
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DCI | Osimertinib |
Nom UICPA | N-(2-{[2-(dimethylamino)ethyl](methyl)amino}-4-methoxy-5-{[4-(1-methyl-1H-indol-3-yl)pyrimidin-2-yl]amino}phenyl)prop-2-enamide |
No CAS | |
Code ATC | |
PubChem | 71496458 |
Propriétés chimiques | |
Formule | C28H33N7O2 |
Masse molaire[1] | 499,607 3 ± 0,026 7 g/mol C 67,31 %, H 6,66 %, N 19,62 %, O 6,4 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'osimertinib est un médicament de type inhibiteur de tyrosine kinase, dirigé contre le récepteur de l'EGF et utilisé dans le traitement de certains cancers (chimiothérapie). Ce médicament a obtenu une autorisation de mise sur le marché de l'agence européenne du médicament le (EU/1/16/1086/001) au bénéfice du laboratoire Astra Zeneca. Il est disponible sous le nom de spécialité Tagrisso dosée à 40 et 80 mg. En France la boîte de 30 comprimés de 40 mg est vendue 5 669,07 € () et remboursée à 100 % par l'assurance-maladie. La haute autorité de santé considère que le bénéfice médical est important[2].
Contrairement aux inhibiteurs du récepteur de l'EGF de première génération, il est actif sur des formes mutées de ce dernier[3].
Donné par voie orale, il passe la barrière hémato-encéphalique[4] permettant une certaine action sur les métastases cérébrales[5].
Dans le cancer bronchique non à petites cellules avec mutation T790M, l'osimertinib s'avère plus efficace que l'association pémétrexed-cisplatine[6],[7]. Le dépistage de cette mutation semble par ailleurs moins primordial puisque la molécule est active également dans d'autres mutations[8]. Il fait également mieux que le géfitinib ou que l'erlotinib en termes de durée de rémission et de survie[9].
Le , l'osimertinib (nom commercial : Tagrisso) a obtenu une nouvelle autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne en monothérapie dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique avec mutations activatrices du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR)[10],[11].
Jusqu’à cette date, l'osimertinib était indiqué uniquement dans le traitement des patients adultes atteints d’un CBNPC localement avancé ou métastatique, avec mutation EGFR T790M.