Ottessa Moshfegh

Ottessa Moshfegh
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Ottessa Moshfegh en 2015
Naissance (43 ans)
Boston, Massachusetts, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain

Œuvres principales

  • Eileen

Ottessa Moshfegh, née le à Boston dans le Massachusetts, est une écrivaine américaine. Son roman Eileen remporte le PEN/Hemingway Award for Debut Novel en 2016.

Née d'un père iranien et d'une mère croate, tous deux musiciens et enseignants au Conservatoire de musique de la Nouvelle-Angleterre[1],[2]. Elle apprend à jouer du piano et de la clarinette dès l'enfance[2].

Elle fréquente la Commonwealth School de Boston et obtient une licence d'anglais au Barnard College en 2002[3],[4]. Elle obtient, en 2011, une maîtrise en arts littéraires à l'université Brown[3]. Lors de ses années à l'université Stanford, elle bénéficie de la bourse Wallace Stegner entre 2013 et 2015[5].

Après l'université, Moshfegh est partie en Chine, où elle enseigne l'anglais et travaille dans un bar punk[1]. Au milieu de la vingtaine, elle s'installe à New York et travaille pour Overlook Press, puis comme assistante auprès de Jean Stein. Après avoir contracté la maladie des griffes du chat, elle quitte la ville[1].

Fence Books publie sa nouvelle, McGlue, en 2014 qui remporte le Fence Modern Prize[6]. Son roman Eileen paraît aux éditions Penguin Press en , et reçoit des commentaires positifs[7]. Le livre est présélectionné pour le prix Man Booker en 2016. Homesick for Another World , un recueil de nouvelles, est publié en janvier 2017[8].

Moshfegh est une contributrice fréquente de The Paris Review dont six de ses histoires sont publiées depuis 2012[9].

Son troisième roman, Death in Her Hands, est publié par la maison d'édition Vintage Books en et décrit cette œuvre, qu'elle a écrite pour elle-même, comme étant une histoire de solitude[10],[11].

Vie privée

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Elle est mariée à l'écrivain Luke Goebel, qu'elle a rencontré lors d'une interview en 2018[12].

Recueil de nouvelles

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Romans courts

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  • (en) McGlue, Fence Books, 2014
  • (en) My New Novel, 2021
  • (en) Medicine, Vice, 2007
  • (en) Disgust, The Paris Review, 2012
  • (en) Bettering Myself, The Paris Review, 2013
  • (en) Malibu, Vice, 2013
  • (en) The Weirdos, The Paris Review, 2013
  • (en) A Dark and Winding Road, The Paris Review, 2013

Références

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  1. a b et c (en-US) Condé Nast, « Ottessa Moshfegh’s Otherworldly Fiction », sur The New Yorker, (consulté le ).
  2. a et b (en) « Character Finds A Path Out Of Her Personal Prison In 'Eileen' », sur npr.org, (consulté le ).
  3. a et b « Ottessa Moshfegh | Literary Arts Program »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur brown.edu (consulté le ).
  4. (en-US) James Sullivan Globe Correspondent et January 24, « The moral to her stories is . . . not there - The Boston Globe », sur BostonGlobe.com (consulté le ).
  5. « Former Stegner Fellows | Creative Writing Program », sur creativewriting.stanford.edu (consulté le ).
  6. « McGlue Otessa Moshfeg | Fence Books », sur fenceportal.org (consulté le ).
  7. (en) « ‘Eileen,’ by Ottessa Moshfegh » Accès limité, sur nytimes.com, (consulté le ).
  8. « Two from Moshfegh for Cape | The Bookseller », sur thebookseller.com (consulté le ).
  9. « Ottessa Moshfegh by Lorin Stein - BOMB Magazine », sur bombmagazine.org (consulté le ).
  10. (en-US) Lauren Christensen, « Ottessa Moshfegh Is Only Human », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Death in Her Hands by Ottessa Moshfegh review – meandering murder mystery », sur the Guardian, (consulté le ).
  12. (en-US) Kaitlin Phillips, « Ottessa Moshfegh Plays to Win », sur The Cut, (consulté le ).

Liens externes

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