Il est reconnu comme chef de file d'un courant photographique intitulé "photographie subjective"[1].
En 1948, il dirige la section photographique de l'École des arts et métiers de Sarrebruck, puis la section image de la Société allemande de photographie.
En 1949, Steinert fonde le groupe fotoform avec Toni Schneiders, Peter Keetman et Ludwig Windstober. Ils créent des images abstraites, en prenant en gros plan des motifs de le nature[2].
En 1951, il organise à l'École des arts et métiers de Sarrebruck la première exposition "Subjektive Fotografie"[3] avec la participation de Monika von Boch, William Klein et du suédois Christer Strömholm. Tout au long des années 1950, Otto Steinert va tenter de renouer avec les recherches stylistiques du Bauhaus en vue de donner une base conceptuelle à la photographie européenne alors dispersée. Il définira ainsi le style d'une photographie qui doit se faire le vecteur de "la personnalité créatrice du photographe" contre une photographie pratique ou documentaire.
En 1958, il est chef du jury de la Gesellschaft Deutscher Lichtbildner, dont il deviendra président en 1963.
(de) Jörn Glasenapp, Die deutsche Nachkriegsfotografie : eine Mentalitätsgeschichte in Bildern, Paderborn, Wilhelm Fink, , 413 p. (ISBN978-3-7705-4617-6), p. 161-188.
(de) Ulrike Herrmann, Otto Steinert und sein fotografisches Werk : Fotografie im Spannungsfeld zwischen Tradition und Moderne, Kassel university press, , 221-45 p. (ISBN978-3-933146-58-8).
« La photographie de l'après-guerre », dans Serge Lemoine (dir.), L'art moderne et contemporain, Larousse, (ISBN978-2035893185), p. 181.