Paisy-Cosdon

Paisy-Cosdon
Paisy-Cosdon
Le lac de Paisy-Cosdon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Othe
Maire
Mandat
Gilbert Bonneterre
2020-2026
Code postal 10160
Code commune 10276
Démographie
Gentilé Paisyquiers, Paisyquières
Population
municipale
333 hab. (2021 en évolution de −1,48 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 07″ nord, 3° 42′ 48″ est
Superficie 17,84 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Aix-Villemaur-Pâlis
(banlieue)
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aix-Villemaur-Pâlis
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Paisy-Cosdon

Paisy-Cosdon [pɛzi kodɔ̃] est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes de Paisy-Cosdon
Bérulle
Saint-Benoist-sur-Vanne
Rigny-le-Ferron
Paisy-Cosdon Aix-Villemaur-Pâlis
Planty

Commune limitrophe de la ville d'Aix-en-Othe dont le territoire est traversé par La Vanne.

Topographie

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Au cadastre de 1840 sont cités : Abatis, Allemagne, Aulnay, les Bîmes[1], Bois-Joli, le Buisson, le Buisson aux Prêtres, Célestins, la Chapelle, les Chenettes, les Chevrets, Cosdon, bois de Dilo, le Franc-Alleu, les Grands-Robins et Robins, le Jard, les Lices[2], Mondelus, la Motte de Paisy, le Moulin-du-Bas, la Pierre-Parlante, Saint-Pierre, les Usages, les Tuileries, le Vallot[3], Vaujuraine, Vausanvie.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vanne, la Nosle, la Nosle et le ruisseau des Abimes[4],[Carte 1].

La Vanne, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Fontvannes et se jette dans l'Yonne à Paron, après avoir traversé 22 communes[5].

La Nosle, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Saint-Mards-en-Othe et se jette dans la Vanne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Paisy-Cosdon[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Flacy », sur la commune de Flacy à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Au , Paisy-Cosdon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aix-Villemaur-Pâlis, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,1 %), forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village était déjà habité à la période gallo-romaine, ce qui est attesté par la mosaïque qui y fut trouvée[20] en 1852[21]. Il y avait le fief de la Motte et une autre seigneurie à Paisy qui était au seigneur de Villemaur pour la majorité du temps.

En 1789, le village formait une communauté avec Vaujurenne et dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du batillage de Troyes ainsi que du bailliage seigneurial de Villemaur.

C'est un ancien village qui appartenait à la châtellenie et à la prévôté de Villemaur[22], attesté dès le XIIe siècle comme domum de Cohaudon[23]. Il avait un moulin dont les habitants se plaignirent de la destruction dans les cahiers de doléances de 1789.

Les Grand et Petit Mondelus étaient des bois de la gruerie de Villemaur qui étaient la possession des seigneurs de Courmononcle du XIIe siècle jusqu'au XVIe siècle.

Paisy-Cosdon et Vaujurenne en 1647.

Ou encore Motte-de-Paisy ou Mothe, était une seigneurie relevant de Villemaur aujourd'hui difficile à localiser. Dans le pré éponyme des substructions furent trouvées, derrière l'église pour Courtalon. De par le grand nombre de cette appellation, même en la seigneurie de Villemaur, il est difficile de donner avec certitude des seigneurs avant le XIVe siècle. Garnier Cain[24], écuyer et seigneur entre 1362 et 1387, et comme dernier seigneur Charles Huet avocat au Parlement. Le château est décrit au XIVe siècle comme maison, motte et fossés attenant à la rivière. Louis Nivelle (1638-1718) avocat au Parlement de Paris, fils de François Nivelle (1592-v.1652), Conseiller du Roi, grenetier, ancien et triennal au grenier à sel de Villemaur, seigneur de La Mothe de Paisy[25]. Acte de foi et hommage du par Louis Nivelle, avocat au Parlement de Paris[26] Hommage du même fief par Louis Nivelle (1691-1757), ancien avocat au Parlement de Paris, qui en avait hérité de son père Louis Nivelle, en 1726, également ancien avocat au Parlement de Paris.

Aussi Vaujuraine, hameau qui était aussi un fief qui relevait de Saint-Liébaud et appartenait jusqu'à la Révolution au baron de Villemaur. Il y avait aussi une grange qui relevait de l'abbaye de Dilo qui est attestée dès 1151 par un don de terres qui appartenaient à Élie dame de Villemaur, les dites terres relevèrent de Dilo jusqu'à la Révolution.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours M. Gilbert Bonneterre[27] DVD Ouvrier
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 333 habitants[Note 5], en évolution de −1,48 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
347384346371451482530511515
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
484510531517530503512467420
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
397354364308322336315261267
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
252200202206247264280285335
2014 2019 2021 - - - - - -
340334333------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La mosaïque de Paisy.
  • Lac de Paisy-Cosdon.
  • Bois de Dilo : à la limite du territoire vers Bérulle, il fut attesté comme appartenant à l'abbaye éponyme vers 1199 par Thibaut comte de Troyes et dépendait de la gruerie de Paisy. Un autre bois est cité, le bois Vaujuraine qui contenait une pièce de 700 arpents et une de 180, elle était aussi à Dilo et dépendait de la gruerie de Villemaur. Le bois de Dilo est aussi orthographié Dillo ou Dilot.
  • Le beffroi qui contient l'ancienne cloche de l'église, qui a disparu en 1932 et n'a pas été remplacée. La paroisse dépendait du doyenné de Villemaur et était sous le vocable de sainte Madeleine et comme second patron saint Fiacre.

Personnalités liées à la commune

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  • La famille de Paisy qui avait le fief éponyme, cinq familles de serfs et le bois la Besse en 1234 avec Jean de Paissy.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Paisy-Cosdon » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Ruisseau séparant les finages de Coumonnoncle et de Paisy.
  2. Fief qui appartenait en 1368 à Garnier, écuyer et seigneur de Paisy.
  3. Ou Vaslot, bois de 111 arpents qui appartenait en 1669 à Noël de Bullion, marquis de Galardon.
  4. « Fiche communale de Paisy-Cosdon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Vanne »
  6. Sandre, « la Nosle »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Paisy-Cosdon et Flacy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Flacy », sur la commune de Flacy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Flacy », sur la commune de Flacy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Aix-Villemaur-Pâlis », sur insee.fr (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Louis Le Clert, Archéo. Monum., n°49-50
  21. XXe Congrès archéologique de France.
  22. Auguste Longnon, Documents, II, 380.
  23. Bib. Nat. lat. 17098, f°185.
  24. Archives départementales de l'Aube, E 480 et Archiv. Nat. T* 575³.
  25. AD de l'Aube :E.489
  26. AD de l'Aube : E.491-E.537
  27. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.