Pancho Gonzalez

Pancho Gonzalez
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Pancho Gonzalez Legend
Biographie
Nom César Héctor González
Nationalité Française
Argentine
Naissance
Bolívar (Argentine)
Décès (à 89 ans)
Nice (France)
Taille 1,74 m (5 9)
Poste Défenseur puis entraîneur
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1948-1951 Boca Juniors
1951-1961 OGC Nice 359 0(3)
1961-1963 FC Nantes 076 0(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1963-1964 SC Draguignan
1964-1969 OGC Nice 82v 36n 66d
1972-1973 FC Bourges 11v 10n 17d
1973-1974 Angers SCO 23v 15n 27d
1976-1977 FC Rouen 25v 12n 16d
1981-1982 AAJ Blois 8v 9n 20d
1986 Côte d'Ivoire
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.

Pancho Gonzalez, de son nom de naissance César Héctor González, né le à Bolívar[1] et mort le à Nice, est un footballeur puis entraîneur franco-argentin évoluant au poste de défenseur central du début des années 1950 au début des années 1960.

Formé au Tallares Buenos Aires, il rejoint l'OGC Nice en 1951 et remporte avec ce club trois championnats de France en 1952, 1956 et 1959 ainsi que deux coupes de France en 1952 et 1954. Après 10 ans à l'OGC Nice il termine sa carrière de joueur au FC Nantes.

Devenu entraîneur, il dirige notamment l'OGC Nice, le SCO Angers, le FC Rouen et la sélection de Côte d'Ivoire avec qui il termine troisième de la Coupe d'Afrique des nations 1986. Après sa carrière d'entraîneur, il fait partie de l'équipe dirigeante de l'OGC Nice.

César Héctor González naît le à Buenos Aires, capitale de l'Argentine. Son père est un espagnol et sa mère une basque, tous deux ayant émigrés en Amérique du Sud. Pancho, son surnom, est le cadet d'une famille nombreuse composée de cinq frères et trois sœurs. La perte de sa mère à l'âge de trois ans l'oblige à se débrouiller par lui-même. Enfant enchaînant plusieurs métiers, de livreur de viande à tailleur, il apporte son aide à son père.

Son destin bascule à l'adolescence grâce au football et il commence sa carrière dans le club de sa ville, le Talleres Buenos-Aires, en 1948. Il quitte son pays pour partir pour la France à l'âge de vingt-quatre ans sur les conseils d'Arthur Boghossian, un Arménien bien ancré dans le milieu du football.

Le , après 15 jours de bateau, Gonzalez[a] débarque à Villefranche-sur-Mer, commune située dans le Sud-Est de la France. Dans ce pays qui lui est étranger, il retrouve le Brésilien Yeso Amalfi, un ancien coéquipier. Amalfi propose les services de Gonzalez à Numa Andoire, son entraîneur de l'OGC Nice. Gonzalez explique comment s'est passé sa signature chez les Aiglons : « Je devais aller à Paris. Mais Yeso, avec qui j'avais joué au Peñarol de Montevideo, m'a demandé si j'avais déjà signé. Puisque ma réponse était négative, il m'a emmené à la rue de l'Hôtel des Postes. Là-bas, il m'a présenté Numa Andoire, l'entraîneur, et François Sattegna, le président[2]. »

Le lendemain, Gonzalez entre en cours de jeu lors du match amical de l'OGC Nice contre les écossais d'Hibernian.

Devenu un taulier du club niçois, Gonzalez participe à tous les grands moments du Gym, notamment en tant que capitaine emblématique de l'équipe, entraîneur puis dirigeant. Son plus grand regret est de ne pas avoir pu être international français à part entière en 1958.

À la demande du Ministère de la Jeunesse et des Sports, dont il est médaillé d'or, il part en mission dans différents pays africains et en Corée du Sud sans jamais vraiment quitter Nice, y retournant dès qu'il peut. L'un de ses souvenirs les plus précieux aura été la chevalière remise par la ville de Nice lors du doublé de 1952 qu'il conserve toute sa vie.

Gonzalez meurt le , âgé de 89 ans, dans la ville de Nice où il a été joueur et entraîneur[3].

Drapeau de l'Uruguay Cerro Montevidéo

Drapeau de l'Argentine San Lorenzo

Drapeau de l'Uruguay Penarol Montevidéo

Drapeau du Brésil Sao Paulo

  • 1951-1961 : Drapeau de la France OGC Nice (D1, capitaine de 1955 à 1961)
  • 1961-1963 : Drapeau de la France FC Nantes (D2, capitaine les 2 saisons)

Entraîneur

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  • 1963-1964 : Drapeau de la France SC Draguignan (D3)
  • 1964-1969 : Drapeau de la France OGC Nice (D2 jusqu'en 1965)
  • 1972-1973 : Drapeau de la France FC Bourges (D2)
  • 1973-1975 : Drapeau de la France SCO Angers (D2)
  • 1976-1977 : Drapeau de la France FC Rouen (D2 + 4 mois en D1)
  • 1981-1982 : Drapeau de la France AAJ Blois (D2)
  • 1984-1985 : Drapeau de Madagascar Madagascar
  • 1985-1986 : Drapeau du Gabon Gabon
  • 1984-1988 : Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
  • 1988-1989 : Drapeau du Maroc Wydad Athletic Club

Entraîneur

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Statistiques

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Entraîneur

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Notes et références

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Notes
  1. En France, les noms de famille avec des accents sont francisés. C'est pour cette raison qu'à partir de son arrivée dans ce pays, Gonzalez ne porte plus d'accent aigu sur le a dans cette biographie.
Références

[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Pancho raconte l'incroyable Yeso », sur ogcnice.com, (consulté le )
  3. « Nice : «Pancho» Gonzalez est décédé », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  4. « Pancho Gonzales - Fiche de stats du joueur de football », sur pari-et-gagne.com (consulté le )
  5. « PORTRAIT. Quand Pancho Gonzalez nous racontait son histoire d'amour avec l'OGC Nice », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Pancho Gonzalez, incarnation de l’âge d’or du football niçois, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. L'équipe, « Nice : «Pancho» Gonzalez est décédé », L'ÉQUIPE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. OGC Nice, « Hommage à Pancho Gonzalez », (consulté le )
  9. « Adios Pancho, légende du foot niçois », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Football : mort de Pancho Gonzalez, ancien joueur emblématique de l’OGC Nice », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Pluie d'hommages après l'annonce du décès de Pancho Gonzalez, légende de l'OGC Nice », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Des centaines de personnes rassemblées pour un dernier adieu à Pancho Gonzalez », Var-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « L’adieu à Pancho », OGC Nice,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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