Nom de naissance | Paolo Rumiz |
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Naissance |
Trieste Italie |
Activité principale |
Langue d’écriture | Italien |
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Genres |
Œuvres principales
Paolo Rumiz, né le à Trieste, est un journaliste et un écrivain voyageur italien.
D'abord envoyé spécial au journal Il Piccolo de Trieste, puis à la rédaction de La Repubblica, Paolo Rumiz suit en 1986 les événements de la zone balkanique et ceux du Danube. Pendant la dissolution de la Yougoslavie, il suit en première ligne le conflit de la Croatie, puis celui de Bosnie-Herzégovine[1].
En , il est invité à Islamabad, puis à Kaboul, pour couvrir l'attaque des États-Unis en Afghanistan.
En tant qu'écrivain voyageur, il parcourut de nombreux pays, notamment le long des frontières de la communauté européenne[2].
En , il est l'invité du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo[3].
Nombre de ses reportages racontent les voyages qu'il a entrepris à travers l'Italie et l'Europe, tant pour le travail que pour le plaisir[4].
Durant l’été 1998, il pédale de Trieste à Vienne à vélo. L'exploit est raconté dans Où allons-nous rester ?, traduction du titre italien Dove andiamo stando?, un journal publié durant l'automne 1998.
Au printemps 1999, il explore les régions de la côte adriatique italienne en voiture, de Gorizia à Salento. Ce sera le sujet de Terminus byzantin, traduction de l'ouvrage italien Capolinea Bisanzo, publié en .
Au cours de l'hiver 1999, il parcourt en train le trajet de Trieste-Kiev et publie L'homme devant moi est un ruthène, traduction de l'italien du récit voyage L'uomo davanti a me è un ruteno, publié la même année.
Durant le printemps 2000, il s'embarque sur le Danube à Budapest pour arriver à la frontière entre la Serbie et la Roumanie, voyage raconté dans Ljubo[5] est un canotier, traduction du titre italien Ljubo è un battelliere (2003).
En hiver 2000, il part en train de Berlin à Istanbul et en tire Appelons l'Orient, traduction du récit italien intitulé Chiamiamolo Oriente , publié en .
Au printemps 2000, il voyage à bicyclette au nord-est, de Trieste à Gavia pour le court récit de voyage intituléIl frico e la jota , inséré dans C'est l'Orient en 2003.
Après ces années de voyages, il effectue un immense périple chaque été en août, qu'il raconte quotidiennement dans « la Repubblica » :
En 2001, il parcourt à vélo les 2 000 km qui séparent Istanbul de Trieste, en compagnie du dessinateur Francesco Tullio Altan et d'Emilio Rigiatti.
En 2002, il fait le tour de l’Italie en train, soit environ 7 480 km, comme la Sibérie de l'Oural à Vladivostok, en compagnie du dessinateur Altan et de l'acteur et directeur Marco Paolini.
En 2003, il traverse six nations à pied en allant de Fiume (Croatie) à Liguria le long des Alpes, soit 3 000 km.
En 2004, il part sur les routes de la Serenissima en bateau à voile, de Venise à Lepante.
En 2005, accompagné de Moni Ovadia et Monika Bulaj, il part de Turin pour rejoindre le sépulcre du Christ à Jérusalem.
En 2006, à bord d'une Topolino, il emprunte les routes secondaires des Apennins allant de la Ligurie à l'extrême point de la Calabre.
En 2007, il suit les traces du leader carthaginois Annibale Barca jusqu'à l'embarquement en Calabre, terre habitée du peuple fier des Abruzzes. Durant l'automne de la même année il publie le « journal minimum » (Diario minimo).
En 2008, accompagné de Monika Bulaj, en bus, train et auto-stop, il parcourt 7 000 km, du nord au sud, le long de la frontière orientale de l'union Européenne, de l'Arctique à la Méditerranée (ce voyage sera l'objet de son livre Aux frontières de l'Europe).
En 2009, pendant un voyage effectué avec différents moyens de transports du sud vers le nord, le long des longues lignes géologiques de la péninsule, il écrit pour le journal La Repubblica un article dont le titre est L'Italia sottosopra[6]
En 2010, toujours pour le journal La Repubblica, il traverse les endroits du Risorgimento (unification italienne) pour raconter l'épopée de Giuseppe Garibaldi.
En 2011, il voyage à travers l'Italie à la recherche de villes mortes, ainsi que d'usines et de mines abandonnées.
En 2012 il effectue un voyage qui sera ensuite adapté en film, de la bouche du delta de Pô dans le Piémont à la mer Adriatique, puis arrive en Yougoslavie. Paolo Rumiz raconte son voyage dans le journal « La Repubblica ».