Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Fabales |
Famille | Caesalpiniaceae |
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Rosidées |
Clade | Fabidées |
Ordre | Fabales |
Famille | Fabaceae |
Sous-famille | Caesalpinioideae |
Genre | Parkinsonia |
Parkinsonia est un genre de plantes de la famille des Caesalpiniaceae selon la classification classique, ou des Fabaceae (sous-famille des Caesalpinioideae) selon la classification phylogénétique.
On compte 12 espèces, originaires des régions semi-désertiques d'Afrique et des Amériques. Ce sont des arbustes ou petits arbres, dont la taille varie de 5 à 12 mètres. Les feuilles sont caduques, l'arbre les perdant pour la saison sèche.
Les fleurs sont symétriques ou presque, avec 5 pétales jaunes ou blancs. Le fruit est une gousse, contenant plusieurs graines.
Les branches et brindilles, vertes, sont responsables d'une large part de la photosynthèse. Cette particularité vaut à la plante le surnom de palo verde ou paloverde, signifiant « bâton vert » en espagnol.
Parkinsonia Florida qui vit dans les zones semi-désertiques d'Amérique du Nord s'est montrée capable de bioconcentrer l'arsenic (deux fois plus dans les racines de la plante, quand elle a poussé dans un sol sableux au lieu d'un sol limoneux où l'arsenic est moins biodisponible [sous forme As(V)] dans l'eau interstitielle). Comme elle peut être cultivée, elle a été proposée pour la phytoremédiation de l'arsenic en région semi-arides. Des analyses de spéciation chimique ont montré que l'As (V) au FSM de tous les traitements. Dans les tissus racinaires l'arsenic est retrouvé sous forme As(III), plus ou moins associée au soufre (plus en milieu sableux et moins en milieu argileux) [1].