Parti de la paix et de la démocratie (tr) Barış ve Demokrasi Partisi | ||||||||
Présentation | ||||||||
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Coprésidents | Selahattin Demirtaş et Gültan Kışanak | |||||||
Fondation | 2 mai 2008 | |||||||
Disparition | 11 juillet 2014 (changement de nom) | |||||||
Siège | Barış Manço Caddesi 1388. Sk. No:37, Balgat - Ankara, Turquie | |||||||
Idéologie | autonomie démocratique, écologie politique, féminisme | |||||||
Affiliation européenne | Parti socialiste européen (associé) | |||||||
Affiliation internationale | Internationale socialiste (observateur) | |||||||
Couleurs | jaune | |||||||
Site web | www.bdp.org.tr | |||||||
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Le Parti de la paix et de la démocratie (en turc : Barış ve Demokrasi Partisi, abrégé en BDP) est un parti politique turc créé en 2008 et dissous en 2014. Ses objectifs principaux ont été la résolution de la question kurde par le dialogue, les droits des femmes, l’écologie et l’instauration d’une société démocratique en Turquie.
Le BDP prend la succession du DTP (Parti de la société démocratique) en 2009, à la suite de sa dissolution par la cour constitutionnelle turque pour ses liens présumés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le nouveau parti est d'abord co-présidé par Selahatin Demirtas et Gülten Kisanak[1].
Lors des élections législatives de 2011, le BDP réussit à faire élire 36 députés pro-kurdes au Parlement turc (sous l’étiquette « indépendants »), ce qui constitue un fait inédit depuis l’arrestation puis la condamnation de quatre députés pro-kurdes (dont Leyla Zana) en 1994-1995[2]. La même année il remporte 77 municipalités[1].
En 2013, le parti joue un rôle important lors de négociations indirectes entreprises entre le gouvernement turc et le Parti des travailleurs du Kurdistan[1].
Lors de son troisième congrès le , le BDP disparaît au profit d'une nouvelle formation locale, le Parti démocratique des régions (DBP), représenté à la Grande Assemblée nationale de Turquie par le Parti démocratique des peuples (HDP).
Le programme du BDP s’appuie sur le concept d’autonomie démocratique, qui a été présenté fin 2010 conjointement avec le DTK (congrès pour une société démocratique). L’autonomie démocratique a pour but d’organiser la société kurde à travers huit dimensions fondamentales : politique, juridique, auto-défense, sociale, économique, culturelle, écologique et diplomatique. Ceci doit permettre de générer la volonté politique nécessaire à la création d’un pays pour les kurdes[3].
En plus de proposer un nouveau modèle de société, le BDP a, par ailleurs, mis en avant quatre revendications prioritaires pour la résolution de la question kurde :
Ces quatre revendications s’accompagnent d’une série de 10 demandes principales :
Ses coprésidents étaient Hamit Geylani (tr) et Filiz Koçali (en).[réf. nécessaire]
Année | Voix | % | Sièges | Rang | Gouvernement |
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2011 | Candidats indépendants | 36 / 550 |
Opposition |