Son domaine de recherche s'est élargi de la littérature et l'histoire des (anciennes) colonies africaines portugaises à l'Afrique dans son ensemble et à l'interaction entre les pays occidentaux et le tiers monde.
Chabal a publié de nombreux livres, chapitres de livres et articles sur l'Afrique. Il a été cofondateur et président de l'AEGIS (réseau de recherche européen pluridisciplinaire qui rassemble des institutions travaillant sur l'Afrique)[6],[7],[8],[9].
(en) Amílcar Cabral. Revolutionary leadership and people's war, Cambridge : Cambridge University Press, 1983
Le livre est dérivé de la thèse de Ph.D. de Patrick Chabal. Il évoque la guerre de libération de la Guinée Bissau from 1962 to 1974. Cette guerre, menée par Amílcar Cabral contre les portugais, a été largement ignorée dans les pays occidentaux. Une recension a été publiée dans The Point en 2009[10].
(en) Political domination in Africa : reflections on the limits of power, Cambridge : Cambridge University Press, 1986. Réimprimé en 2016.
(en) Power in Africa. An essay in political interpretation, New York : St. Martin's Press, 1992
(pt) Vozes moçambicanas : literatura e nacionalidade, Vega, Lisbonne, 1994, 349 p. (ISBN972-699-438-1)
(en)The Post-colonial Literature of Lusophone Africa, Evanston, Illinois : Northwestern University Press, 1996 (ISBN978-0810114234)
Ce livre a fait l'objet d'une recension par Gerald Gaylord[11].
(en) en collaboration avec Jean-Pascal Daloz: Africa Works: disorder as political instrument, Oxford : Currey, 1999
L'ouvrage traite de la corruption et des politiques étatiques absurdes des pays de l'Afrique sub-saharienne, qu'il qualifie d'« instrumentalisation du désordre »[12],[13].
L'Afrique est partie! Du désordre comme instrument politique, Paris : Économica, 1999
(en) A History of postcolonial lusophone Africa, Londres, Hurst and Company, 2002 ; et Indiana University Press, 2002
Cet ouvrage, qui concerne les anciennes colonies portugaises d'Afrique, a fait l'objet de différents commentaires et critiques. Il développe l'idée que la structure tribale traditionnelle de la société mène à la création d'Etats totalitaires, incapables de mener un développement économique[14],[15].
(en) en collaboration avec Ulf Engel et Anna-Maria Gentili (eds): Is violence inevitable in Africa? Theories of conflict and approaches to conflict prevention, Leyde, Brill 2005
(en) en collaboration avec Jean-Pascal Daloz: Culture Troubles: politics and the interpretation of meaning, Londres, Hurst, 2006
(en) en collaboration avec Ulf Engel et Leo de Haan (eds): African Alternatives, 2007
(en) en collaboration avec Nuno Vidal: Angola, the weight of history, New York : Columbia University Press, 2008
(en) Africa: the politics of suffering and smiling, Londres, Zed Books, 2009
(en) The end of conceit: Western rationality after postcolonialism, Londres, Zed Books, 2012
(en) en collaboration avec Toby Green (eds.): Guinea-Bissau - Micro-State to 'Narco-State', Londres, Hurst & Company, 2016
Chabal a été critiqué par Sara Rich Dorman en ce sens qu'il voulait développer une théorie politique globale de l'Afrique, mais ne prenait parfois pas suffisamment en compte les diversités locales, ne s'intéressait qu'aux hommes politiques et pas aux femmes, et tenait insuffisamment compte dans ses analyses de l'environnement international et notamment de l'intrusion de la Chine en Afrique[16].
↑(en) Stephen Chan, Sara Rich Dorman, Preben Kaarsholm, Dieter Neubert, Ian Taylor, Nicolas van de Walle, Jan Kees van Donge et Patrick Chabal, « Patrick Chabal and Africanist Political Science », Critical African Studies, vol. 1, no 2, , p. 1-62
↑(en) Michael Jennings, Chair, Centre of African Studies, « Patrick Chabal (1951 - 2014) », sur africanstudies.org, (consulté le )
↑« Amilcar Cabral, Patrick Chabal, Hurst and Company, 272 pages », The Point, (lire en ligne)
↑Gerald Gaylord, « Africa - Patrick Chabal, and four others: The postcolonial literature of lusophone Africa. », Cambridge University Press, (lire en ligne)
↑KEDMON N. HUNGWE et CHIPO HUNG WE, « ESSAY REVIEW : AFRICA WORKS: DISORDER AS POLITICAL INSTRUMENT », Zambezia, (lire en ligne)
↑Sara Rich Dorman, « Reviewed Work: Africa Works: Disorder as Political Instrument by Patrick Chabal, Jean-Pascal Daloz », Canadian Journal of African Studies, (lire en ligne)
↑Bryan Kennedy, « Book Review: A History of Postcolonial Lusophone Africa », Journal of Asian and African Studies, (lire en ligne)
↑Jeanne Marie Penvenne, « Book Review: LUSOPHONE AFRICA’ AFTER 1975? A History of Postcolonial Lusophone Africa », Cambridge University Press, (lire en ligne)
↑(en) Sara Rich Dorman, « Patrick Chabal: An Appreciation? », Critical African
Studies, no 2, (lire en ligne [PDF])