Paul Jean Clays, né à Bruges le et décédé à Schaerbeek le , est un peintre de marines belge. Il est le fils de Paul Jean Clays et de son épouse Anne Josephe Khnopff qui résidaient tous deux à Bruxelles en 1852.
Étant jeune, il était mousse à bord de petits bateaux. Il avait appris à connaître la mer et les estuaires. Son regard avait rapidement saisi les couleurs que prend l'eau au fur et à mesure que les heures passent. Il étudia à Paris chez Charles Suisse et chez Théodore Gudin.
« Ses tableaux se distinguent tous par la fraîcheur de l'aspect, le charme de la tonalité, la douceur transparente et le calme de leur expression. Le bleu, le brun-rouge et le blanc jaunâtre sont les trois gammes qui dominent. C'est avec ces forces uniques que l'artiste combine une harmonie chatoyante à effet d'autant plus attrayant que les qualités d'une facture magnifique, lisse, souple et brillante contribuent largement à en rehausser l'éclat. » Tel est le témoignage d'admiration d'Edmond-Louis De Taye, professeur d'histoire de l'art à l'Académie des beaux-arts d'Anvers.
Il épouse à Bruxelles[1] en 1852 Marie Isaure Quetelet, née à Bruxelles en 1826, la fille du savant Adolphe Quetelet. Le peintre Jean-Baptiste Madou sera l'un des témoins de ce mariage.
De ce mariage naîtront trois filles et un fils mais celui-ci mourut en bas âge.
Notons aussi qu'un frère de la mère de Paul Jean Clays, Jean Khnopff, était le grand-père de l'artiste symboliste Fernand Khnopff (1858-1921).
Paul Clays est l'un des membres fondateurs de la Société libre des beaux-arts de Bruxelles qui existe de 1868 à 1876[2].
Une vente publique du contenu de son atelier eut lieu après sa mort.
La commune de Schaerbeek a dénommé une de ses artères Avenue Clays.
Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Ed. l'Avenir, Bruxelles, 1935