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Paul Dolden commence sa carrière à l'âge de 16 ans comme guitariste électrique, violoniste et violoncelliste professionnel. Inspiré par les possibilités créatives inhérentes aux techniques d'enregistrement, Paul Dolden se tourne vers des modes contemporains de production et de diffusion dans sa démarche artistique. À 29 ans, il remporte le premier d'une vingtaine de prix internationaux qui l'établissent comme compositeur. La musique de Dolden a reçu et continue de recevoir d'un large public, tant en Europe qu'en Amérique du Nord, un accueil enthousiaste.
Tout au long d'une carrière s'étendant sur plus de 25 ans, Paul Dolden a perfectionné une démarche artistique unique utilisant la technologie audio comme plate-forme pour lancer ou capturer des performances musicales autrement insaisissables. De cette façon, il fait de son ordinateur un orchestre virtuel qu'il manipule avec autant de sensibilité que s'il s'agissait d'un orchestre traditionnel. Ses compositions sont caractérisées par une esthétique maximale dans laquelle des centaines d'enregistrements numériques de performances instrumentales et vocales sont combinées en couches multiples.
La musique de Paul Dolden a été décrite comme le «chaînon manquant» entre le jazz, le rock et le grand concert traditionnel. Certains critiques l'ont appelée «musique de l'ère informatique combinant bruit, complexité et beauté dans une quête de l'excès», d'autres d'«hypermodernisme apocalyptique».
Les premières œuvres employaient une approche unifiée de variations de timbres et d'harmonies. Sous l'influence du postmodernisme, Paul Dolden a par la suite inclus une juxtaposition et une surimposition de styles musicaux hétérogènes comme en témoignent les œuvres du Resonance Cycle (Cycle résonance, 1992-96). Travaillant toujours à se surpasser, Dolden a intensément poursuivi au cours des dernières années, dans le Twilight Cycle (Cycle de la nébuleuse crépusculaire), l'investigation des fruits défendus de la nouvelle musique contemporaine la mélodie et les rythmes de danses[1].
Caught in an Octagon of Unaccustomed Light (1987-88)
Dancing on the Walls of Jericho (1990)
Entropic Twilights (1997-2002)
The Frenzy of Banging on a Can (1997), piano, clarinette basse (clarinette si bémol), guitare électrique, vibraphone, violoncelle, contrebasse et bande
The Gravity of Silence. Resonance #5 (1995), flûte et bande