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Paul Albert Gaston Tissandier |
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Paul Tissandier, né le [1] à Paris 1er et mort le [2] à Croissy-sur-Seine, est un pionnier de l'aviation française.
Paul Albert Gaston[1] Tissandier est le fils de l'aérostier Gaston Tissandier (1843-1899) et d'Anne Arbouin (1860-1892). En 1916, il épouse Simone Chesnel, avec qui il a 4 enfants.
Paul Tissandier fut pilote de ballons libres, d’avions, d’hydroglisseurs, d’automobiles, il fut également alpiniste et spécialiste de photographies aériennes[3].
En 1904, il reçut le brevet de pilote-aéronaute décerné par l'Aéro-Club de France.
Il fut un des premiers élèves de Wilbur Wright à l'école ouverte par ceux-ci à Pau, et obtint le brevet de pilote no 10bis, décerné par l'Aéro-club de France, en 1909. Il pilota sur un biplan Flyer III construit par les frères Wright, et en 1909, il obtint le record du monde de vitesse aérien sur Wright Model A.
Il obtint de nombreux records.
Le , il remporte trois trophées au meeting de Vichy en s'imposant dans le Grand Prix de Vichy (23 minutes et 29 secondes), le tour de piste (1 minute et 52 secondes) et la double traversée de l’Allier (5 minutes et 1 seconde 2/5)[4].
Il travailla avec son ami Charles de Lambert sur des projets d'hydroglisseurs, et, en octobre 1913, il battait le record de vitesse d'un engin sur l'eau.
Il prend part aux manifestations organisées par l'Action française au sein de la Comédie-Française[5].
Paul Tissandier fut également Vice-président de l’Aéro-Club de France, cofondateurs et secrétaire-général (1919-1945) de la Fédération aéronautique internationale.
En 1938, il reçut la Grande Médaille de l'Aéro-club de France avec Henri Guillaumet.
Décédé en 1945, il fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
En 1952 fut créé, en sa mémoire, le « Diplôme Paul Tissandier », distinction qui récompense un exploit sportif aéronautique ou ayant servi la cause de l'aéronautique.