Paulina Kellogg Wright Davis

Paulina Kellogg Wright Davis
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Photographie (date inconnue).
Nom de naissance Paulina Kellogg
Naissance
Bloomfield (New York)
Décès (à 63 ans)
Providence (Rhode Island)
Nationalité Américaine
Pays de résidence Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Suffragette, conférencière, éditrice

Paulina Kellogg Wright Davis, née le et morte le , est une abolitionniste, suffragette et enseignante américaine. Elle est l'une des fondatrices de la New England Woman Suffrage Association.

Paulina Kellogg naît à Bloomfield (État de New York) du capitaine Ebenezer Kellogg et de Polly (Saxton) Kellogg. La famille déménage près des chutes du Niagara en 1817. Ses deux parents meurent et, en 1820, elle va vivre chez sa tante presbytérienne à Le Roy (New York). En 1823, elle rejoint l'Église, qu'elle juge toutefois ouvertement hostile aux femmes[1]. Elle souhaite devenir missionnaire, mais l'Église ne le permet pas aux femmes célibataires[2].

Paulina Kellogg est courtisée par Francis Wright, un commerçant d'une famille prospère d'Utica (New York) ; ils se marient en 1833[3]. Ils ont des valeurs similaires et tous deux démissionnent de leur Église pour protester contre sa position pro-esclavage : ils font partie du comité exécutif de la Central New York Anti-Slavery Society. En 1835, Paulina Davis et son mari organisent une convention abolitionniste à Utica[1]. Elle est également membre fondateur de la Female Anti-Slavery Society, de la Female Moral Reform Society et de la Marta Washington Temperance Union[1]. Elle et son époux supportent également les réformes en faveur des droits des femmes, en association avec Susan B. Anthony[4], Elizabeth Cady Stanton et Ernestine Rose. Francis Wright meurt en  ; le couple n'a pas d'enfant[5],[1].

Après la mort de son époux, Paulina Kellogg Wright part étudier la médecine à New York : ne pouvant étudier dans les classes exclusivement masculines, elle convainc ses professeurs de lui donner des cours particuliers, tôt le matin[6]. En 1846, elle donne des conférences et cours d'anatomie et de physiologie, qu'elle réserve aux femmes, les instruisant sur leur corps et leur santé[7],[6]. Elle emporte un mannequin médical et parcours l'est des États-Unis pour enseigner auprès des femmes, qu'elle incite en outre à devenir médecins.

En 1849, elle épouse Thomas Davis, un démocrate d'origine irlandaise, à Providence (Rhode Island) ; ils adoptent deux filles[8],[9]. Thomas Davis, ancien bijoutier de renommée, supporte la plupart des causes de sa femme, notamment l'égalité des femmes et des hommes dans le mariage. Il siège au Sénat de Rhode Island de 1845 à 1853, puis au Congrès des États-Unis de 1853 à 1855[2].

En 1850, elle concentre son énergie sur le droit des femmes : elle cesse son activité de conférencière et participe à l'organisation de la première National Women's Rights Convention à Worcester (Massachusetts), qu'elle préside et dont elle lit le discours d'ouverture[10]. Elle préside le National Woman's Rights Central Committee à de nombreuses reprises dans les années 1850[1],[11].

En 1853, elle édite le journal féministe The Una ; elle le place sous la responsabilité de Caroline Wells Healey Dall en 1855[2]. Paulina Kellogg Wright Davis fait également partie des fondatrices de la New England Woman Suffrage Association en 1868[12]. Lorsque le groupe de femmes se scinde en deux, en 1869, elle suit Susan B. Anthony et Elizabeth Cady Stanton qui fondent la National Woman Suffrage Association[7]. En 1870, elle organise le rassemblement en l'honneur du vingtième anniversaire du mouvement pour le droit de vote des femmes. Elle publie alors The History of the National Woman's Rights Movement[13].

Paulina Kellogg Wright Davis meurt le , à Providence. Elizabeth Cady Stanton en fait un éloge posthume[2].

Prix et distinctions

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2002 : cérémonie d'admission de Paulina Kellogg Wright Davis au National Women's Hall of Fame[14].

Notes et références

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  1. a b c d et e Campbell 1993, p. 309
  2. a b c et d (en) « Davis, Paulina Kellogg Wright », American National Biography Online (consulté le )
  3. (en) « Paulina Kellogg Wright Davis », Rhode Island Heritage Hall of Fame (consulté le )
  4. (en) « Women’s Rights National Park, Seneca Falls, NY », New York Traveler.net (consulté le )
  5. (en) Sebastian Visscher Talcott, Genealogical Notes of New York and New England Families, Genealogical Publishing Com, (lire en ligne), p. 743
  6. a et b Campbell 1993, p. 310
  7. a et b (en) « Paulina Kellogg Wright Davis », Encyclopedia Britannica (consulté le )
  8. (en) Edward T. and Wilson, Janet James, Notable American Women, 1607-1950 : A Biographical Dictionary, Volume 2, Harvard University Press, (lire en ligne), p. 444
  9. (en) Charolotte Danforth, American Heirloom Baby Names, Penguin, (lire en ligne)
  10. (en) AP, « 2002 National Women’s Hall of Fame Inductees », The Tuscaloosa News (consulté le )
  11. (en) Ann Dexter Gordon, The Selected Papers of Elizabeth Cady Stanton and Susan B. Anthony: In the school of anti-slavery, 1840 to 1866, Rutgers University Press, (ISBN 0813523176, lire en ligne), p. 125
  12. Campbell 1993, p. 313
  13. (en) « Votes for Women: Selections from the National American Woman Suffrage Association Collection, 1848-1921 », sur memory.loc.gov (consulté le )
  14. (en) « Paulina Kellogg Wright Davis », sur womenofthehall.orgm, (consulté le )

Bibliographie

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  • Karlyn Kohrs Campbell, Women Public Speakers in the United States, 1800-1925 : A Bio-critical Sourcebook, ABC-CLIO, , 509 p. (ISBN 0-313-27533-5, lire en ligne), « Paulina Kellogg Wright Davis », p. 309-318

Articles connexes

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Liens externes

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