Elle est arrosée par la Haute Loue (également appelée le Coulon) depuis sa source tout au nord de la commune et jusqu'à l'étang de Rouffiac à l'ouest. À l'est et au sud-est, l'Auvézère la traverse recevant au passage le flux de trois affluents, le ruisseau de la Penchennerie, la Boucheuse et le ruisseau des Belles-Dames.
Payzac est limitrophe de neuf autres communes, dont trois en Corrèze et une en Haute-Vienne. Au nord-ouest, son territoire est limitrophe de celui de Sarlande sur moins de 600 mètres.
Les limites communales de Payzac et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Payzac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[3].
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Schistes graphiteux, graphite : niveaux sombres à noirs en minces petits lits ou petits bancs intercalés, niveaux graphiteux centimétriques à métriques (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Dévonien)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 236 mètres et 374 mètres[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 47,72 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 49,03 km2[5].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Auvézère, la Boucheuse, la Haute-Loue, le ruisseau de la Penchennerie, le ruisseau des Belles-Dames et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 86 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La Boucheuse, d'une longueur totale de 38,09 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Magnac-Bourg et se jette dans l'Auvézère en rive droite sur la commune, en aval du moulin des Deux Eaux[20]. Elle arrose l'est du territoire communal sur trois kilomètres et demi.
La Haute Loue (ou Coulon dans sa partie amont), d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans le nord de la commune, près du lieu-dit la Roche Picout, et se jette dans la Loue en rive gauche, en limite de Lanouaille et Saint-Médard-d'Excideuil[21],[22]. Elle arrose la commune du nord au sud-ouest sur plus de huit kilomètres.
Le ruisseau de la Penchennerie, d'une longueur totale de 10,39 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Coussac-Bonneval et se jette dans l'Auvézère en rive droite sur la commune, 400 mètres en amont de la confluence entre l'Auvézère et la Boucheuse[23]. Il traverse le sud-est de la commune sur cinq kilomètres et demi.
Le ruisseau des Belles-Dames (également appelé ruisseau de l'Orne dans sa partie amont), d'une longueur totale de 12,81 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Beyssenac et se jette dans l'Auvézère en rive gauche sur la commune, au sud-ouest du lieu-dit Touvent, face à Savignac-Lédrier[24],[25]. Il arrose l'est de la commune sur trois kilomètres et demi dont près de deux kilomètres marquent la limite territoriale en deux tronçons, face à Beyssenac.
L'Auvézère au pont de la RD75.
La Boucheuse au moulin des Deux Eaux.
Le Coulon en lilmite d'Angoisse et de Payzac.
Le ruisseau des Belles-Dames juste en amont de la papeterie de Vaux.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[26]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [27].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 073 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[30]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche à 12,56 km à vol d'oiseau[31], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[32],[33]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[34].
Au , Payzac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35].
Elle est située hors unité urbaine[36]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Yrieix-la-Perche, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[36]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (60,9 %), forêts (30,7 %), prairies (5,6 %), terres arables (0,9 %), zones urbanisées (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), cultures permanentes (0,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,1 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le territoire de la commune de Payzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
Payzac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[40].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Payzac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[46].
Lors de la création des départements français en 1790, la commune a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793, ainsi que neuf autres communes, à la Dordogne.
La commune s'est d'abord appelée Payzac-de-Lanouaille jusqu'en 1961, avant de devenir simplement Payzac. Son nom s'est parfois écrit Peisac, Peyzac, Paysac, Peyzat.
Ce furent d'abord les vicomtes de Ségur et Limoges, dont le dernier fut Henri de Bourbon, roi de Navarre, puis roi de France sous le nom d'Henri IV.
La famille Dumas
En 1608, Rigaud (ou Rigal) Dumas[48] racheta aux Bourbons les droits de seigneurie de Payzac. Rigaud et son épouse rendirent hommage au roi de Navarre (Henri, futur Henri IV, au titre de sa vicomté de Ségur-Limoges) le . Rigaud Dumas fut maintenu dans sa noblesse lors de la recherche de 1598-99 sur preuves de 1474. Il testa en faveur de Peyrot Dumas, son neveu, qui reprit le nom de Payzac.
Peyrot Dumas[49], neveu du précédent, seigneur de Payzac, du Mas, de la Borie, de la Serre et de la Tournarie, est décédé en 1647. De son mariage le avec Gabrielle de Hauteclaire est issu, entre autres enfants :
Messire Gabriel Dumas[50], écuyer, chevalier, seigneur de Payzac, du Mas, de la Borie, de la Serre, d'Estivaux et de la Tournerie. Désigné dans l'armée sous le nom de capitaine de la Borye, il servit d'abord en Picardie, fut capitaine d'une compagnie de 100 hommes d'armes dans le régiment de Pompadour-Infanterie en 1627, puis enseigne en 1639 (dans le même régiment ?). Le , il apporta à la cour la nouvelle de la victoire remportée contre les insurgés du Limousin par le seigneur de Pompadour (Jean III). Il fut maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau, intendant du Limousin le [51]. De Jeanne de Meilhars il eut :
Philippe Dumas[52], marquis de Payzac mort avant 1713.De son mariage avec Suzanne de Pommiers est issu :
François Dumas[53], marquis de Payzac, chevalier de Saint-Louis (1715). Né avant 1684. Décédé le . Mousquetaire en 1700, Il se trouva au combat de Nimègue en 1701, à celui de Keren en 1703, à la bataille de Ramillies en 1706, obtint une compagnie dans le régiment Royal-Roussillon, cavalier le de la même année, il la commanda à l'armée du Rhin en 1707, à la bataille d'Oudenaarde en 1708. Colonel du régiment de Payzac le , qu'il commanda à l'armée du Dauphiné jusqu'à la paix. Ce régiment ayant été incorporé dans le régiment du Dauphin le , il fut retenu colonel réformé à la suite du régiment de Dauphiné le suivant. On lui donna le le commandement d'un régiment de milice de la généralité de Limoges. Il est nommé brigadier le 1er août et par ordre du 25 on joignit au bataillon qu'il commandait le bataillon de La Morellière pour en former un régiment qui porta son nom et qu'il commanda jusqu'en quand on licencia les milices[54]. Son frère Jean, comte de Payzac et baron d'Auriac, fut colonel du 9e Dragons. De son mariage avec Marie-Paule de Boisse, le est issu :
Joseph François Dumas[55], chevalier, marquis de Payzac, seigneur de la Borie, de la Serre et de Cousage-lès-Alassac, co-seigneur d'Alassac, seigneur de la Vigne-Rouge, des dîmes de Rouffiac, vidame de Limoges, chevalier du Saint-Sépulchre (), maître de forge à Payzac. Il rendit hommage au roi pour ses terres de Payzac et de La Borie le [56]. De son mariage le , en la chapelle du château de Laxion, avec Gabrielle de Chapt de Rastignac, est issu :
Charles Antoine Armand Odet Dumas[57], marquis de Payzac, chevalier, seigneur de Payzac, de la Serre et de Cousage, co-seigneur d'Allassac et de la Salle, vidame de Limoges (1789), baron de l'Empire (), chevalier du Saint-Sépulchre (1818). Né le - château de Payzac. Décédé le - Paris. Sous-lieutenant en second au régiment d'infanterie du roi (à 16 ans) le , Lieutenant en second dans le même régiment le , Capitaine en second au régiment de La Marche-Prince Cavalerie le , Chef d'escadron au régiment de Conty Dragons en 1788. Sorti de France le . Campagne de 1792 dans la compagnie de Royal Picardie Cavalerie, a défendu Maastricht sous les ordres du Prince de Hesse en 1793. Enseigne au service du roi de Grande-Bretagne dans le corps du comte Williamson le . A continué de servir activement dans l'ouest de la France jusqu'en 1800. Gouverneur par charge de la Province du Condomois. Admis aux honneurs de la cour en 1790.
Sans postérité masculine et dernier de sa branche, ses filles Mesdames de Vins et de Stassart, vendirent la terre et le château de Payzac à Monsieur Dumas de Lavareille, allié de la famille Le Clere originaire d'Irlande, qui a fourni plusieurs maires de Payzac.
Depuis la création des communes, Payzac a été coupée en deux de part et d'autre de l'ancienne route de Lanouaille à Pompadour. Le nord forme la commune de Payzac. Le sud a été rattaché à la commune de Savignac-Lédrier. C'est pourquoi les plaques de rue ne sont pas de la même couleur d'un côté et de l'autre de cette ancienne route à Chaux, rue du Stade, rue de la Garanne, et au milieu de la descente sur la Croix-Merle (rue du Parc).
Payzac continue son activité industrielle : forges, moulins à papier : on relève en particulier dans les "Annales des Mines" :
- Ordonnance du , portant que le
sieur Combescot, propriétaire de la forge de
Vaux, est autorisé à conserver et tenir en activité
ladite forge située sur l'étang de ce nom,
alimenté par le ruisseau de Chazotte, commune
de Paysac (Dordogne), et que la consistance
de cette usine est et demeure fixée, conformément
au plan joint à la présente ordonnance, à
un foyer d'affinerie pour la conversion de la
fonte en fer au moyen du charbon de bois.
- 1828, portant autorisation
au sieur Andraud de conserver et tenir
en activité l'usine à fer de l'Etang-neuf,
commune de Paizac (Dordogne)[58].
- Ordonnance du , portant que la
dame veuve Donnève, agissant au nom et comme
tutrice de Jeanne-Hélène Donnève, sa fille mineure, est autorisée à conserver et tenir en activité
l'usine à fer de Payzac, commune de ce nom, arrondissement de Nontron (Dordogne), et que la
consistance de cette usine, dont l'eau motrice est
fournie par le Haut-Vezère, est et demeure fixée,
conformément au plan qui restera annexé à la
présente ordonnance, à deux feux d'affinerie
pour la conversion de la fonte en fer, allant au
charbon de bois, et un marteau à drame[59].
Le , après avoir saboté le Pont neuf, six résistants Francs-tireurs et partisans (FTP) sont pris en chasse par les Allemands et tués au lieu-dit la Sarlandie[60]. Une stèle commémorative y a été élevée.
La commune est connue pour son musée de la papeterie de Vaux et pour son équipe de rugby à XV, l'Union sportive Payzac-Savignac (USPS), champion de France 3e série en 2000, en honneur régional du Périgord-Agenais en 2006/2007.
Fin 2000, Payzac intègre dès sa création la communauté de communes Auvézère Loue qui prend le nom de communauté de communes du Pays de Lanouaille en 2003. Celle-ci, agrandie en 2017 prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].
En 2021, la commune comptait 971 habitants[Note 5], en évolution de −1,42 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'Union Sportive Payzac-Savignac (USPS), créée en 1969, est l'équipe de rugby à XV de la commune et de Savignac-Lédrier[72]. En 2019, des tractations sont en cours avec le Club Ovalie Cherveix-Cubas (COCC) pour regrouper ces deux clubs en un seul sous l'appellation Union Rugby Club de l'Auvézère (URCA)[72].
En 2015[73], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 378 personnes, soit 38,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-huit) a augmenté par rapport à 2010 (quarante-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,6 %.
Au , la commune compte 127 établissements[74], dont cinquante-huit au niveau des commerces, transports ou services, vingt-cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix-neuf dans l'industrie, treize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et douze dans la construction[75].
L'église paroissiale de la Transfiguration, à transept et chœur romans. Chaire baroque. Pietà polychrome du XVe siècle.
Elle s'est appelée : église Saint-Sauveur, église de la Trinité et porte aujourd'hui le nom d'église de la Transfiguration.
Elle possède un clocher tors probablement construit au XVIe siècle, en même temps que le bahut défensif.
Elle a connu plusieurs restaurations importantes, en 1844 (charpente du clocher), 1878 (nouvelle nef), 1934, puis de 1994 à l'an 2000 (intérieur). Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1995. Les vitraux réalisés entre 1875 et 1880 par Jean Besseyrias, fortement dégradés par la grêle en , ont été restaurés en 2016 par l'« Atelier du vitrail du Périgord »[76].
Pont las Veyras (ou pont Laveyrat) sur l'Auvézère. Construit avec des avant-becs pour résister à la force du courant lors des crues, il date des XIIIe et XVe siècles. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1987.
Musée de l'ancienne papeterie de Vaux.
Au bord du ruisseau des Belles-Dames, la papeterie a remplacé au XIXe siècle une ancienne forge. Après la fermeture de l'usine produisant la pâte à papier importée par la fabrique, elle a été aménagée en musée-atelier. Célèbre pour son papier alimentaire de forme ronde produit à partir de paille de seigle, l'usine propose aux visiteurs un parcours historique dans la vie du papier autour d'œuvres d'art et d'animations. Autour du site, un chemin d'initiation papetière invite à la découverte des plantes utilisées dans ce secteur. Le site est classé monument historique depuis 1996.
Plusieurs granges ovalaires, qui à l'origine étaient recouvertes de chaume de seigle aujourd'hui remplacé par des plaques de tôle[77], sont également inscrites sur différents lieux-dits de la commune : à la Roche-Picout[78], au Peyrat[79], au Rouveix[80] et à Vaux[81].
Le manoir de La Juvénie du XVIIe siècle a été restauré au XIXe siècle[82]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi de refuge à des centaines d'enfants : d'abord de à octobre 1940 à 250 enfants alsaciens[83] ; puis en , environ 200 enfants sont placés là par le groupement d'entraide des réfugiés d'Alsace et de Lorraine[83] ; à partir du printemps 1943, parmi les 150 enfants figurent de jeunes Juifs ainsi que des fils de résistants ou de communistes[83].
la vallée de la Haute Loue du Moulin des Agneaux jusqu'à l'étang de Rouffiac, ainsi que son affluent la Ganne dans toute sa traversée de la commune, depuis la Faurie jusqu'au moulin de la Jarousse[85],[86] ;
Jean-Pierre Timbaud, syndicaliste et otage français, né le à Payzac, fusillé à Châteaubriant par les nazis le [89]. Une place du bourg de Payzac porte son nom : place de la bibliothèque, de la bascule et du foirail, en montant à l'école ;
Thomas Gauvin (1984-2011), major de la promotion Capitaine Beaumont, premier saint-cyrien à tomber sur le sol afghan.
Joseph François Dumas, chevalier, marquis de Payzac, seigneur de la Borie, de la Serre et de Cousage-lès-Alassac, co-seigneur d'Alassac, seigneur de la Vigne-Rouge, des dîmes de Rouffiac, vidame de Limoges, chevalier du Saint-Sépulchre (), maître de forge à Payzac. Il rendit hommage au roi pour ses terres de Payzac et de la Borie le .
Charles Antoine Armand Odet Dumas[90], comte puis marquis de Payzac, chevalier, seigneur de Payzac, de la Serre et de Cousage, co-seigneur d'Allassac et de la Salle, vidame de Limoges (1789), baron de l'Empire (), chevalier du Saint-Sépulchre (1818).
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Annales des mines par France Commission des Annales des mines publié 1831 Carilian-Goeury et V. Dalmont [etc.]Bibliotheque de l'Université du Michigan Index ser.1-2 1816-1830
↑Annales des mines IIe série tome VIII, Paris Treutel, 1830, p 275
↑Rudi Molleman, « Un sixième nom ajouté à la stèle pour les victimes de La Sarlandie », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16.
↑Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.