Pazarcık Markaz | ||||
Administration | ||||
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Pays | Turquie | |||
Région | Région méditerranéenne | |||
Province | Kahramanmaraş | |||
Maire Mandat |
Haydar Ikizer (CHP) 2024-2029 |
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Code postal | 46700 | |||
Indicatif téléphonique international | +(90) | |||
Plaque minéralogique | 46 | |||
Démographie | ||||
Population | 68 838 hab. (2018) | |||
Densité | 44 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 37° 29′ 00″ nord, 37° 17′ 00″ est | |||
Altitude | 731 m |
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Superficie | 155 100 ha = 1 551 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Turquie
Géolocalisation sur la carte : région méditerranéenne
Géolocalisation sur la carte : province de Kahramanmaraş
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Liens | ||||
Site de la mairie | http://http://www.pazarcik.bel.tr | |||
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Pazarcık – en kurde : Bazarcix ou Markaz – est une ville et un district situé dans la province de Kahramanmaraş, dans la région méditerranéenne de Turquie. La ville s’érige face au barrage de Kartalkaya. La majeure partie de la population est constituée de Kurdes de confession alévie.
La ville s’est faite tristement connaître du public lors du séisme du 6 février 2023, au grand dam de ses habitants. Elle est également connue pour être le théâtre d’affrontements entre l’armée turque et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)[1], mais aussi le lieu de naissance de nombreux combattants et commandants du PKK[2].
Pazarcık, qui signifie littéralement « petit marché » en turc, est désigné en kurde sous les appellations de « Bazarcix » ou « Markaz ».
Dans le passé, Pazarcık était connu en français sous le nom de « Bazarchic ».
Sous l’Empire ottoman, Pazarcık était un temps rattaché au vilayet d’Alep. Sous la République de Turquie, il avait été raccordé à la province de Gaziantep en 1933, avant d’être définitivement réintégré au district de Kahramanmaraş en 1941[3],[4].
Dans les années 1980, à la suite du coup d’État militaire du 12 septembre 1980, Pazarcık a été un foyer du militantisme kurde mené par le PKK mais aussi du marxisme-léninisme mené par le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (en turc : Devrimci Halk Kurtuluş Partisi-Cephesi – DHKP-C)[2].
La ville s’élève face au barrage de Kartalkaya, qui approvisionne les districts environnants en eau potable ainsi qu’en eau pour l’agriculture. Elle se trouve à 47 kilomètres du centre-ville de la ville de Kahramanmaraş[1].
Le district de Pazarcık est bordé par Çağlayancerit au nord, Gaziantep, Yavuzeli, Şehitkamil et Nurdağı au sud, Türkoğlu et Dulkadiroğlu à l'ouest, ainsi que les districts d'Adıyaman, à savoir Gölbaşı, Besni et Araban à l'est.
Le district a été lourdement affecté lors du tremblement de terre du 6 février 2023.
Comme la majeure partie du pays, Pazarcık est situé sur une faille sismique, en l’occurrence la faille est-anatolienne (en turc : Doğu Anadolu Fay Hattı). Il s’agit d’une zone sismiquement active[5].
Le 6 février 2023, Pazarcık est l’épicentre d’un séisme dévastateur d’une profondeur de 17,9 kilomètres et d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter, suivi de plusieurs répliques, qui secoue gravement la région. Ce séisme aura partiellement détruit le district mais aussi la ville, causant de nombreuses pertes humaines.
La plupart des usines de fourrage et de farine du district, essentielle à l’économie locale, a été endommagée[6].
Il s’agit du séisme le plus important depuis celui du 17 août 1999[5].
De plus, une tempête survenue le 20 avril 2023 dans le district a frappé les rescapés du séisme, causant la mort de deux personnes, dont un jeune, et faisant 150 blessés[7].
Le district comptait une population estimée à 68,838 habitants au recensement de 2018.
La population est composée principalement de Kurdes de confession alévie, avec une présence de Turcs et de Kurdes sunnites. Il y aurait également, bien que dans une moindre mesure, des Arabes et des Circassiens[6].
Autrefois, avant le génocide arménien de 1915, le district comptait également une population arménienne. En effet, de nombreux villages du district abritaient des Arméniens[8].
Aujourd’hui, le district accueille également des réfugiés syriens. En effet, en 2016, l’État turc a décidé d’installer un camp de réfugiés pour 27 000 Syriens dans les huit villages du district, dont six sont exclusivement peuplés de Kurdes de confession alévie[9],[10]. Cette décision a suscité de vives inquiétudes parmi la population locale, qui redoute une assimilation forcée (en turc : türkleştirme ; en français : turquisation), une politique longtemps menée par l’État turc, notamment à l’encontre des minorités kurdes et alévies[11].
Avant le massacre de Maraş de 1978, les communautés kurde et turque cohabitaient en harmonie dans le centre de la ville sans qu’il n’y ait de tensions particulières.
Cependant, après ce tragique événement, la communauté turque a préféré s’établir dans le nord de la ville, tandis que la communauté kurde s’est concentrée dans le sud de la ville. Il existe donc une « fracture sociale » au niveau de la route Kahramanmaraş-Malatya, facilement constatable.
Aujourd’hui, les communautés vivent chacune de leur côté en paix : elles ont une existence séparée mais tranquille. Elles sont parfois amenées à interagir pour des activités commerciales (s’agissant des restaurants, des commerces…) mais demeurent globalement méfiantes entre elles.
Toutefois, en cas de mandat par un maire affilié au Parti de la justice et du développement (AKP), la communauté turque bénéfice largement d’un traitement préférentiel, tandis que les besoins de la communauté kurde restent ignorés, ce qui exacerbe les tensions entre les deux communautés. À titre d’exemple, lors du mandat de 2019 à 2024 du maire Ibrahim Yilmazcan, qui est affilié à l’AKP, les routes du sud de la ville sont longtemps restées en très mauvais état, alors même que les besoins secondaires de la communauté turque étaient satisfaites, provoquant l’indignation de la communauté kurde.
Le séisme du 6 février 2023 a accentué le sentiment de marginalisation et de discrimination ressentis par les communautés alévie et kurde. En effet, des allégations de discrimination contre ces communautés ont été soulevées devant la Grande Assemblée nationale de Turquie, qui soulignaient une négligence des efforts de reconstruction dans le district de Pazarcık après le séisme. Six mois après la catastrophe, les besoins essentiels de ces communautés demeuraient encore et très largement insatisfaits. À titre d’exemple, le district était confronté à une pénurie d'eau sévère, avec de fréquentes interruptions et une distribution très limitée, empêchant les habitants de se laver ou de laver leurs vêtements[12].
Le turc, langue officielle, est la langue la plus largement utilisée dans les interactions quotidiennes et les affaires administratives. Le kurde, et plus spécifiquement le dialecte kurmandji, est également parlé par la population kurde locale. Cependant, il faut noter que le kurmandji qui est parlé localement intègre des emprunts lexicaux issus du turc : à titre d’exemple, le mot « vie » se traduit par « jîyan » en kurmandji et par « hayat » en turc, mais la population locale utilise le terme de « hoyot ». De même, il y a un phénomène de conversion linguistique au sein de la population kurde locale.
La majorité de la population locale est de confession alévie, tandis qu’une petite minorité est sunnite.
L’économie locale repose principalement sur l’élevage et l’agriculture, avec la culture de pistaches, d’olives et des produits céréaliers tels que le blé, le maïs et l’orge[6].
Le district de Pazarcık comprend 84 quartiers (en turc : mahalle)[3],[13] :
Quartiers
(par ordre alphabétique) |
Dénomination(s) en kurde | Démographie | Tribu | Branche de la tribu |
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1 | ||||
15 Temmuz | ||||
A | ||||
Ahmet Bozdağ | ||||
Akcakoyunlu | ||||
Akçalar (auparavant Ağcalar) | Axcon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Akdemir (auparavant Pulyanlı) | Pûlyone Jerî | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Armutlu | Dî Şakokê | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Aşağımülk | - | Exclusivement peuplé de Turkmènes | - | - |
Aşıklar | Gundê Gozan | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
B | ||||
Bağdınısağır | ||||
Beşçeşme | Exclusivement peuplé de Turcs sunnites | |||
Bölükçam (auparavant Dehliz) | Delizê Gir | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Büyüknacar Fatih | ||||
Büyüknacar Kocadere | ||||
Büyüknacar Merkez | ||||
C | ||||
Cengiz Topel | ||||
Ç | ||||
Çamlıca | Dî Bêxça | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Çamlıtepe | ||||
Çiçek | ||||
Çiçekalanı | Dî Bilikon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Çiğdemtepe | ||||
Çöçelli | Çoçalon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Atma | |
D | ||||
Damlataş (auparavant Kurtdere) | Bûwan, Xorikan | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Dedepaşa | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | |||
E | ||||
Eğlen | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Kılıçlı | ||
Eğrice | ||||
Emiroğlu | ||||
Evri Pınarbaşı | ||||
Evri Taşbiçme | ||||
F | ||||
Fatih | ||||
G | ||||
Ganidağıketiler | Ketil | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Göçer | Torinan | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Atma | |
Göynük | Çarkazon | Sinemilli | ||
H | ||||
Hanobası | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | |||
Harmancık | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | |||
Hasankoca | Dî Mamadî Ûse ("Yusuf oğlu Mehmet köyü"), Bûgan | Exclusivement peuplé de Kurdes, à l'origine de confession alévie, mais qui ont par la suite été "sunnisés" | Atma | |
Hürriyet | Maxikon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
I | ||||
Incirli | Deravê | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Iğdeli (auparavant Cimikanlı) | Atma | Bugan | ||
K | ||||
Kadıncık | ||||
Karaağaç | Esmepûr | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Karabıyıklı | ||||
Karaçay | ||||
Karagöl | ||||
Karahüyük | Gundî Kulxêş | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Keleş | ||||
Kızkapanlı | Zêtikan | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Kizirli | Ovdilon, Kizîron | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Kuzeykent | ||||
M | ||||
Mehmet Emin Arıkoğlu | ||||
Memiş Özdal | ||||
Memişkahya | Di Mamiş | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Menderes | ||||
Mezraa | Mêzre | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Payamlıbağ (auparavant Musolar) | Dî Mûse/Musan | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
N | ||||
Narlı Bahçelievler | ||||
Narlı Cumhuriyet | ||||
Narlı İsmetpaşa | ||||
Nefsidoğanlı | ||||
O | ||||
Osmandede | ||||
Ö | ||||
Ördekdede | ||||
S | ||||
Sadakalar | Sadaqon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Sakarkaya | ||||
Sallıuşağı | Soylon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Salmanıpak | Salmanî Pok | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Salmanlı | ||||
Sarıerik | Dî Qawon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Sarıl | ||||
Soku | ||||
Sultanlar | ||||
Ş | ||||
Şahintepe | Dî Xinto | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
Şehit Nurettin Ademoğlu | ||||
T | ||||
Taşdemir | ||||
Tetirlik | Taterlî | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Atma | |
Tilkiler | Rîvyon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Turunçlu | Turûşon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | |
U | ||||
Ufacıklı | ||||
Ulubahçe | ||||
Y | ||||
Yarbaşı (communément appelé Bekirli) | Bekîran, Qamikon | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | Sinemilli | Şixraş |
Yeşilkent | ||||
Yiğitler | ||||
Yolboyu | Xidiran ("Hıdırlar") | Exclusivement peuplé de Kurdes de confession alévie | ||
Yukarıhöcüklü | ||||
Yukarımülk | ||||
Yumaklıcerit Bağlar | ||||
Yumaklıcerit Cumhuriyet |
Note : Ne figurent pas dans le tableau les quartiers qui, autrefois, étaient rattachés au district de Pazarcık (et qui, à ce jour, conservent un lien fort avec celui-ci : voir supra) mais sont aujourd’hui intégrés à un autre district à la suite d’un découpage administratif territorial.
La plupart de ces « quartiers » du district de Pazarcık sont des villages dispersés partout autour de la ville de Pazarcık. Il convient de noter qu’il existe aussi des hameaux (en turc : mezra).
Est estimé à 160 le nombre de villages et de hameaux kurdes à Pazarcık[3].
Est estimé à 56 le nombre de villages alévis.
Une caractéristique du district de Pazarcık est qu’il possède une proportion particulièrement élevée d’expatriés, et donc d’une diaspora remarquablement significative[14]. La proportion d’expatriés originaires de Pazarcık dépasserait même la population totale du district de Pazarcık[14].
En effet, dans un premier temps, après le massacre de Maraş de 1978, Pazarcık a connu une politique d’extermination et de déportation, entraînant un exode important vers l’étranger, notamment vers l’Europe, et plus particulièrement l’Allemagne, la France ainsi que la Suisse[15],[6],[2],[11].
Dans un second temps, pour des raisons économiques, une partie de la population a quitté le district pour s’établir dans des villes voisines, telles que Gaziantep, Kahramanmaraş, Mersin ou Adana, ou dans des métropoles telle qu’Istanbul[16].
Aujourd’hui, la diaspora est répartie en Allemagne, en France, en Suisse, au Royaume-Uni, au Canada, en Italie, en Autriche…
En 2022, près de 6 000 jeunes ont quitté le district pour s’installer à l’étranger en raison de divers facteurs tels que les préoccupations économiques, un « manque de justice et sécurité » en Turquie[17],[11]…
Implantations | Population | Nombre de personnes ayant émigré à l’étranger |
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Pazarcık | 24374 | 4523 |
Akçalar | 214 | 312 |
Alibeyuşağı | 534 | 452 |
Armutlu | 228 | 363 |
Aşağımülk | 844 | 89 |
Aşıklar | 10 | 0 |
Bölükçam | 171 | 85 |
Büyüknacar | 2963 | 122 |
Çamlıca | 157 | 211 |
Çiçekalanı | 139 | 157 |
Eğrice | 657 | 93 |
Ganidağı | 395 | 362 |
Göçer | 46 | 62 |
Göynük | 375 | 93 |
Harmancık | 64 | 146 |
Hasankoca | 97 | 215 |
Hürriyet | 515 | 251 |
İncirli | 35 | 92 |
Karaağaç | 420 | 243 |
Karagöl | 586 | 358 |
Keleş | 101 | 27 |
Kızkapanlı | 763 | 457 |
Kizirli | 650 | 463 |
Kurtdere | 391 | 76 |
Kuzkent | 196 | 452 |
Memişkahya | 294 | 303 |
Mezra | 505 | 83 |
Payamlıbağ | 489 | 447 |
Sadakalar | 609 | 627 |
Sakarkaya | 1227 | 43 |
Salmanıpak | 286 | 151 |
Sarıköy | 709 | 87 |
Soku | 350 | 266 |
Sultanlar | 470 | 57 |
Şahintepe | 572 | 463 |
Şallıuşağı | 308 | 321 |
Taşdemir | 487 | 52 |
Tetirlik | 1218 | 913 |
Tilkiler | 630 | 596 |
Turunçlu | 127 | 143 |
Ufacıklı | 955 | 141 |
Ulubahçe | 423 | 47 |
Yarbaşı | 72 | 27 |
Yeniyurt | 185 | 63 |
Yiğitler | 263 | 43 |
Yolboyu | 64 | 57 |
Yukarıhöcüklü | 481 | 118 |
Yukarımülk | 578 | 86 |
Yumaklıcerit | 2012 | 297 |
Narlı | 8798 | 2173 |
Akçakoyunlu | 234 | 57 |
Akdemir | 456 | 151 |
Aslanbey | 244 | 59 |
Başçeşme | 926 | 118 |
Bayramgazi | 352 | 176 |
Cennetpınarı | 293 | 213 |
Çınarlı | 375 | 137 |
Çiçekköy | 64 | 27 |
Çiğdemtepe | 820 | - |
Çöçelli | 569 | 320 |
Dedepaşa | 66 | 93 |
Denizli | 361 | 77 |
Doğanlı | 494 | 452 |
Doğanlıkarahasan | 651 | 253 |
Eğlen | 166 | 92 |
Emiroğlu | 621 | 127 |
Eskinarlı | 353 | 131 |
Evri | 3758 | 156 |
Hanobası | 89 | 53 |
İğdeli | 602 | 226 |
Kadıncık | 245 | 63 |
Karabıyıklı | 452 | 76 |
Karaçay | 265 | 157 |
Karahöyük | 563 | 83 |
Kelibişler | 194 | 98 |
Köprüağzı | 190 | 85 |
Maksutuşağı | 364 | 128 |
Osmandede | 314 | 95 |
Ördekdede | 571 | 131 |
Salmanlı | 335 | 63 |
Sarıerik | 110 | 51 |
Seyrantepe | 289 | 124 |
Söğütlü | 205 | 69 |
Total | 72628 | 21450 |
Dans son ouvrage intitulé Journal des anthropologues[18] publié en 1993, l’anthropologue Anne Vega écrit que les Kurdes alévis originaires de Kahramanmaraş, notamment ceux originaires de Pazarcık et de Elbistan, constituent la majorité de la population kurde à Paris ainsi que la plupart des réfugiés politiques kurdes.
Une étude réalisée par l’Office fédéral des migrations de Suisse et intitulée Diaspora et communautés de migrants de Turquie en Suisse, révèle que la majorité des Kurdes résidant en Suisse sont originaires de Pazarcık (et des régions de Kahramanmaraş et Erzincan)[19].
La nation kurde se caractérise par son fractionnement en tribus (en turc : aşiret). Il en existe deux principaux à Pazarcık : la tribu Sinemilli (en turc : Sinemilli aşireti ; en kurde : eşira Sînemîllî) et la tribu Atma (en turc : Atma/Atmalı aşireti ; en kurde : eşira Otmî)[16].
Pazarcık Aksuspor est le club de football professionnel local, créé en 1972.
Les établissements d’enseignement de la ville sont :
Quelques plats et desserts couramment consommés à Pazarcık :
Tous les plats sont généralement (très) épicés.