Président El Español | |
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depuis | |
Directeur El Mundo | |
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Directeur Diario 16 | |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Pedro J. Ramírez |
Nom de naissance |
Pedro José Ramírez Codina |
Nom court |
Pedro J. Ramírez |
Nationalité | |
Formation |
Frères maristes (- Faculté de Communication de l'université de Navarre (en) (licence) (- University of Navarra School of Law (en) |
Activités | |
Période d'activité |
Depuis |
Conjoint | |
Enfant |
María Ramírez (d) |
A travaillé pour |
El Español (depuis le ) Unidad Editorial ( - Diario 16 ( - Vocento (- La Actualidad Española (d) (- Lebanon Valley College (en) (- |
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Membre de |
Club de presse de Madrid (d) |
Distinctions |
Prix APM al Mejor Periodista del Año (d) () Diplôme honorifique () |
Pedro José Ramírez Codina, plus connu sous le nom de Pedro J. Ramírez (prononcé en espagnol Pedro Jota Ramírez), né à Logroño le , est un journaliste espagnol. Il est l'un des fondateurs du quotidien de centre-droit El Mundo qu'il a dirigé pendant 25 ans (depuis sa fondation le jusqu'au [1]) et à la tête duquel il a acquis une grande notoriété au début des années 1990, en dénonçant les liens du gouvernement de Felipe González avec les Groupes antiterroristes de libération et certaines affaires de corruption. Depuis 2015, il dirige le site d'actualité El Español.
Il est divorcé et vit avec la couturière Ágatha Ruiz de la Prada.
Il a fait son primaire et son collège à l'école des frères Maristas de Logroño pendant 13 ans. Il a fait une première année de droit tout en étudiant le journalisme à l'université de Navarra. En 1973, il déménage aux États-Unis pour exercer pendant l'année 73-74 le métier de professeur de littérature espagnole contemporaine à Lebanon Valley College (Pennsylvanie) qui l'a nommé docteur "honoris causa" en 1996.
Entre 1975 et 1980, il a travaillé au journal ABC et le , à 28 ans, il fut nommé directeur du périodique Diario 16 qui connaissait à ce moment-là de sérieuses difficultés. Sous sa direction, il n'évita pas seulement la fermeture, mais il en fit un des trois principaux journaux espagnols.
En 1986, il fut nommé directeur des publications du Grupo 16. Il fut élu président de l'institut international de presse espagnol et en , il fut nommé membre du comité exécutif de celui-ci. Le , il arrêta sa fonction de directeur de Diario 16.
Son parcours à la tête de Diario 16 s'est vu noirci par de nombreux procès pour injures, mensonges et calomnies. Le plus grave lui valut une condamnation par le tribunal suprême le à une peine de privation des libertés et une interdiction d'exercer la profession de journaliste.
Le , 7 mois après avoir été destitué de Diario 16, il fonda avec Alfonso de Salas, Balbino Fraga et Juan Gonzalez le journal El Mundo del siglo XXI, qui se définit comme étant de tendance libérale et qui une décennie plus tard devint un des journaux les plus tirés d'Espagne.
Durant les années 1990, El Mundo fut remarqué par ses reportages sur les scandales de corruption des gouvernements socialistes successifs et surtout pour ses révélations exclusives sur les groupes anti terroristes de libération. La cour a reconnu que des fonctionnaires du gouvernement espagnol avaient commandité l'assassinat de plusieurs membres de l'ETA.
Le , les principaux syndicats provoquèrent une grève générale qui fut appuyé par une bonne partie du personnel du El Mundo à Torrejon de Ardoz (Madrid) empêchant la distribution des journaux. La distribution des journaux a pu se faire grâce à la police qui a transporté les journaux dans un lieu sécurisé. Cet événement donna lieu à une dénonciation par Francisco Frechoso, un des rédacteurs qui soutenaient la manifestation et qui participa le à une réunion de discussion, durant laquelle il a affirmé que le journal avait caché des informations sur l'incidence de la grève au sein de la rédaction, et a critiqué l'implication de la police dans la grève.
La sentence émise le , fut contraire à Francisco Frechoso qui fit appel et perdit à nouveau le . Finalement le , le tribunal constitutionnel rendit son jugement en faveur de Frechoso lui reconnaissant son droit à la liberté d'expression.
En , s'ouvrit une affaire contre lui pour avoir refusé de livrer au juge Juan del Olmo la copie de l'instruction à propos des attentats du qu'il avait en sa possession. Le de la même année, l'affaire fut close grâce à l'article 20 de la constitution qui établit le droit à informer librement protégeant l'attitude du journaliste.
À partir de , il commence à présenter le programme de télévision La vuelta al mundo sur la chaîne VEO7.
En tant que directeur, il a lancé une plate-forme numérique payante, Orbyt, et un journal en ligne, El Mundo de la Tarde. Il a également continué à enquêter sur les cas de corruption tels que le financement illégal du parti populaire espagnol (PP) où le cas Noos, qui a concerné l'Infante Cristina.