Pernois | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Nièvre et Somme | ||||
Maire Mandat |
Éric Olivier 2020-2026 |
||||
Code postal | 80670 | ||||
Code commune | 80619 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pernoisiens | ||||
Population municipale |
712 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 81 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 03′ 11″ nord, 2° 11′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 143 m |
||||
Superficie | 8,83 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Léger-lès-Domart (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Flixecourt | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
modifier |
Pernois est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Pernois est un village picard de l'Amiénois proche du Ponthieu.
À vol d'oiseau, la commune est située à 4,7 km au sud-est de Domart-en-Ponthieu[1], à 8,3 km au nord-est de Flixecourt[2], à 9 km au sud de Bernaville[3], à 16,3 km au sud-ouest de Doullens[4], à 19,3 km au nord-ouest d'Amiens[5], à 25,5 km au sud-est d'Abbeville[6] et à 50,1 km au sud-ouest d'Arras[7].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Le territoire communal domine la vallée de la Fieffe. Le village s'est construit à flanc de coteau, entre le plateau cultivé au nord et la vallée marécageuse de la Fieffe.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Nièvre[Carte 1].
La Nièvre, d'une longueur de 22 km, prend sa source dans la commune de Naours et se jette dans la Somme canalisée à L'Étoile, après avoir traversé 13 communes[8].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[9].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Au , Pernois est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Léger-lès-Domart[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[18]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (3,1 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
L'évêché d'Amiens a été propriétaire du village, les maisons se sont groupées autour de la résidence seigneuriale[22].
Le village est desservi par la rue d'en haut et la rue d'en-bas.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 24 (Doullens - Domart-en-Ponthieu) et la ligne no 55 (Domart-en-Ponthieu - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Petronutum (1088) ; Petronosa villa (113.) ; Perrenois (1141) ; Petroinosum (1150) ; Pernois (1176) ; Perenois (1202) ; Peernois (1203) ; Petronosum (1316) ; Peernoys (1301) ; Pernoys (1561) ; Pernoix (1561) ; Pernoy (1521) ; Bernoi (1743)[24].
Jusqu'au XVIIIe siècle, les évêques d'Amiens ont détenu le village. L'église a été reconstruite durant ce siècle, alors que deux moulins à eau étaient aménagés au fond de la vallée[22].
Au début du XIXe siècle, la culture du lin et du chanvre favorise l'installation d'un marchand de toile et de teinturiers qui valorisent la production locale des fileuses et des tisserands[22].
Dans les années 1860, les usines Saint s'installent dans la vallée de la Nièvre. L'industrie locale périclite, la population passe de 866 habitants en 1856 à 411 en 1911[22].
Au cours des années 1880, l'école des filles et la mairie sont installées dans une petite maison à deux portes[25].
Pendant la Première Guerre mondiale, un poste d'évacuation sanitaire britannique est installé dans la commune[26].
Le , un V1 s'écrase sur la maison de la garde-barrière. Une mère de famille et ses deux enfants trouvent la mort[27].
En 1960, la municipalité fait construire une nouvelle mairie-école. L'ancien bâtiment est aménagé en salle des fêtes[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2021, la commune comptait 712 habitants[Note 5], en évolution de −1,93 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
À la rentrée 2018, l'école primaire, maternelle et élémentaire compte 87 élèves. L'établissement dépend de l'académie d'Amiens[35].
Blason | D'azur semé de trèfles d'or, à deux plumes adossées du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |