Peux-et-Couffouleux | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Millau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Monts, Rance et Rougier | ||||
Maire Mandat |
Philippe Giganon 2020-2026 |
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Code postal | 12360 | ||||
Code commune | 12179 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peuleussien(ne) | ||||
Population municipale |
86 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 21″ nord, 2° 52′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 595 m Max. 1 092 m |
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Superficie | 21,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Causses-Rougiers | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Peux-et-Couffouleux [pœ e kufulœ] (en occitan Pèus e Cofolèus ['pɛws e kufu'lɛws]) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
La commune est limitrophe du département du Tarn.
Les communes limitrophes sont Brusque, Camarès, Murasson, Mounes-Prohencoux, Barre et Murat-sur-Vèbre.
La commune de Peux-et-Couffouleux comprend plusieurs petits villages : Peux, Couffouleux et Saint-Méen.
Le territoire de la commune se trouve dans les monts de Lacaune.
La commune est drainée par le Rance, le ruisseau de sanctus, le ruisseau d'espeyres, le ravin de Predinas, le ruisseau de Bréoune, le ruisseau de Coste Pan, le ruisseau de Fontfrège, le ruisseau de Pradinas, le ruisseau de Rioudoual, le ruisseau de Saint-Meen, le ruisseau des Taillades et par divers petits cours d'eau[2].
Le Rance, d'une longueur totale de 63,5 km, prend sa source dans la commune de Murasson et se jette dans le Tarn à La Bastide-Solages, après avoir arrosé 12 communes[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 211 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 189,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,4 | 0,3 | 2,6 | 5,5 | 8,2 | 11,8 | 14 | 14,1 | 11,2 | 8,3 | 4,4 | 1,7 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 3,7 | 6,5 | 9,7 | 12,6 | 16,7 | 19,3 | 19,6 | 16,1 | 12 | 7,2 | 4,6 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,1 | 10,3 | 14 | 17 | 21,6 | 24,7 | 25,2 | 21 | 15,7 | 9,9 | 7,4 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,4 19.01.17 |
−14,4 08.02.12 |
−8,7 09.03.10 |
−5 04.04.22 |
−1,5 05.05.19 |
4,4 01.06.11 |
7,4 15.07.16 |
5,5 31.08.10 |
2,2 27.09.07 |
−3,1 29.10.12 |
−6 29.11.13 |
−10,4 26.12.10 |
−14,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,6 01.01.22 |
22 27.02.19 |
23,3 14.03.12 |
25,8 09.04.11 |
29,6 22.05.22 |
35,7 17.06.22 |
35,6 24.07.22 |
38,9 23.08.23 |
30,5 11.09.22 |
30,4 09.10.23 |
23,3 11.11.15 |
21,9 31.12.21 |
38,9 2023 |
Précipitations (mm) | 120,2 | 79,6 | 116,5 | 122,2 | 124,5 | 65,5 | 50,8 | 45,2 | 67,3 | 152,3 | 154,7 | 90,3 | 1 189,1 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[10],[11],[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Peux-et-Couffouleux comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[13], les « Bois et crêtes de Merdelou » (752,5 ha), couvrant 3 communes du département[14] , et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] :
Au , Peux-et-Couffouleux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,8 %), prairies (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %)[20].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[21].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[22].
Le territoire de la commune de Peux-et-Couffouleux est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[23],[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Rance. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[25]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du « Rance »[26], approuvé le 9 octobre 2015[27].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[29],[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Peux-et-Couffouleux est classée à risque faible[31]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[32] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[33].
Le territoire appartenait aux barons de Brusque. À l'origine, plusieurs communes ont coexisté sur ce territoire. En 1794, la commune de Couffouleux est absorbée par celle de Peux. Puis en 1800 les deux communes sont administrées par Camarès puis en 1831 la commune est recréée en y ajoutant une autre ancienne commune : Blanc.
La commune de Peux-et-Couffouleux est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[34].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[35].
Le conseil municipal de Peux-et-Couffouleux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[36] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[37]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 7. Sur les quatorze candidats en lice[38], quatre sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 83,87 %. Les trois conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 76,34 %[39]. Philippe Giganon est élu nouveau maire de la commune le [40].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[41]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2021, la commune comptait 86 habitants[Note 3], en évolution de −6,52 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 2] | 0 % | 7 % | 6,2 % |
Département[I 3] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 4] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 46 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (68,7 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 4],[I 2]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 5]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 6].
Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 7]. Pour se rendre au travail, 70,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 8].
10 établissements[Note 5] sont implantés à Peux-et-Couffouleux au [I 9]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 10 entreprises implantées à Peux-et-Couffouleux), contre 17,7 % au niveau départemental[I 10].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 21 | 12 | 10 | 9 |
SAU[Note 6] (ha) | 1 020 | 1 200 | 1 267 | 1 200 |
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 8] (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 200 ha[51],[Carte 3],[Carte 4].
« La légende de saint Méen (Sent Mènh en occitan), près de Peux-et-Couffouleux, le fait venir au pied du Merdelou, sommet du Camarès, dont le nom signifierait « margelle », limite. Il y fut aux prises avec une bête sauvage (un loup), équivalent des dragons des autres légendes. Il y aurait été décapité et sa tête en tombant aurait fait jaillir la source du Rance dite de Saint-Méen. Selon une autre légende (Belmontais), il menait paître un troupeau et, grattant le sol de son bâton, il fit naître une source. On voit que la similitude entre la vie de saint Méen en Camarès et celle de la Bretagne va jusqu'au nom de la rivière[53]! (...) L’eau a les mêmes vertus que dans les autres sanctuaires de Saint-Méen : maladies de la peau, teigne des enfants et gale des brebis[54]. »
Il y reste des vestiges de l'ancien château de Blanc, dominant la vallée du Sanctus.
Un grand parc éolien de 12 éoliennes sur le Merdelou.