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Philip Galle |
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Philippe Galle, Philipp, Philip ou Philips, est né à Haarlem en 1537 et mort à Anvers en mars 1612. C'est un graveur flamand, membre d'une célèbre famille de graveurs. Il a pratiqué la gravure sur cuivre, le dessin, le commerce de gravures, l'édition et l'écriture.
Philippe Galle est l’un des plus importants burinistes et éditeurs des écoles flamande et hollandaise de la seconde moitié du XVIe siècle[1].
Après un apprentissage de graveur sur cuivre à Haarlem, il voyage dans les Pays-Bas du Sud, en France et en Allemagne, et se fixe à Anvers où il rejoint, en 1557, la maison d’édition de l’artiste, imprimeur et marchand d’estampes Jérôme Cock dont il prend la succession en devenant l’un des principaux graveurs de son contemporain Pieter Brueghel l'Ancien[1] notamment pour la série des Sept péchés capitaux. Il devient ensuite le graveur de Maarten van Heemskerck.
À partir de 1563, il possède son propre atelier, grave de nombreuses estampes d'après Maarten de Vos et Jan van der Straet[2]. Ses fils, Théodore et Cornelis, y travaillent ainsi que son beau-fils, Adriaen Collaert, les frères Wierix, Hendrick Goltzius, Crispin de Passe l'Ancien et d'autres membres de la famille Collaert.
Il est reçu au sein de la guilde de Saint-Luc en qualité de graveur[3] et se marie en avec Catherine de Rollant. Reçu bourgeois d'Anvers en , Christophe Plantin imprime fréquemment pour lui[2].
Au centre de la production de gravures anversoise, Philippe Galle compte parmi ses élèves Jean-Baptiste Barbé, Jean Collaert (II), Cornelis Galle (I), Théodore Galle, Hendrik Goltzius, Cornelius de Hooghe, Charles van Mallery, Pierre Nagel[2].
Il meurt à Anvers âgé de 75 ans, le . Ses fils Corneille et Théodore Galle lui succèdent[3].
Philippe Galle est un dessinateur, graveur, imprimeur en taille-douce, éditeur et marchand d'estampes, de cartes géographiques et d'atlas[3]. Il grave d’après nature un grand nombre de ses contemporains humanistes, parmi lesquels Vésale, Erasme, Guillaume Budé ou Thomas More. Il s’illustre ainsi comme l’un des premiers auteurs de recueils de portraits d’hommes savants du XVIe siècle[1].
Son atelier est au centre de la production de gravures anversoise. Philippe Galle a réalisé quelques-unes de ses œuvres les plus admirables sur des projets de Pieter Brueghel l'Ancien (L'Alchimiste, 1558 ou Fortitude vers 1560[4]), de Jan van der Straet, de Maarten van Heemskerck (Les Saisons), de Franz Floris (Les Filles de Loth) et de Gillis Congnet (Aenevm Saecvlvm et les quatre ages de l'humanité, 1575) mais aussi