Philippe Morat (né le à Saïgon) est un chercheur essentiellement de terrain en botanique tropicale. Il est membre correspondant de l'Académie des sciences.
Mise en évidence de l’origine anthropique de la majorité des savanes de Madagascar. Synthèse bioclimatique de la Grande Ile[5]. Inventaires et études taxonomiques de la biodiversité végétale tropicale des îles de l’océan indien (Madagascar, Mascareignes, Aldabra, Farquhar) et du Pacifique Sud (Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Polynésie française, Wallis et Futuna)[3]. Mise au point d’une méthodologie innovante pour l’étude de la structure et du dynamisme de leur végétation[2]. Mise en évidence de leurs affinités floristiques et de la mise en place de leur végétation et flore en relation avec leur histoire géologique[6]. Élaboration d’un SIG et d’un référentiel taxonomique évolutif sous forme d’une Base de données très utilisée à ce jour[7]. Carte de la végétation de la Nouvelle-Calédonie[8].
P. Morat et J.-M. Veillon. Contribution à la connaissance de la flore et de la végétation de Wallis, Futuna et Alofi, Bull. Mus. natn. Hist. nat Paris 1985, 4e sér.,7,sect.B. Adansonia, 259-330
(en) P. Morat. Our knowledge of the flora of New Caledonia : endemism and diversity in relation to vegetation types and substrates. In the Terrestrial biota of New Caledonia. Biodiversity Letters London 1,1985 (3-4)72-81.
(en) P. Morat et P.P. Lowry II. Floristic richness in the Africa-Madagascar Region : a brief history and prospective, Adansonia 1997, sér. 3, 19(1), 101-115.
P. Morat. Les savanes du Sud-Ouest de Madagascar. Mémoires ORSTOM 1973-n° 68, 235 p.
P. Morat, J. Koechlin et J.-L. Guillaumet, Flore et Végétation de Madagascar, Flora et Vegetatio Mundi. R. Tüxen. Ed. Cramer.1975, 687 p.
P. Morat, G. Aymonin et J.-C. Jolinon, L’Herbier du Monde. Cinq siècles d’aventures et de passions botaniques au Muséum national d’histoire naturelle, Editions du Muséum / Les Arènes/ L’Iconoclaste, 2004, 240 p.
↑ a et b1973- Les savanes du Sud-Ouest de Madagascar. Mémoires ORSTOM n° 68, 235 p.
↑ a et bEtude systématique et familles : Poaceae, Eriocaulaceae, Arecaceae, Orchidaceae Asclepiadaceae, Malvaceae, Polygalaceae, Oncothecaceae, Trimeniaceae.
↑(en) 1984- Floristics relationships of the New Caledonian rainforest phanerogams, en collaboration avec H. S. MacKee et J.-M. Veillon. In P. Raven, F. Radovsky, S. Sohmer. Biogeography of the Tropical Pacific, Honolulu- Association of Systematics Collections and Bernice P. Bishop Museum, 71-128. 1969
↑P. Morat, « Application à Madagascar du quotient pluviothermique d’Emberger », Cah. ORSTOM sér. Biol., 1969 , 10, p. 11-132
↑P. Morat, T. Jaffré, J.-M. Veillon & H. S. MacKee, « Changement dans la végétation de la Nouvelle-Calédonie au cours du tertiaire : la végétatition et la flore des roches ultrabasiques », Bull.Mus.natn.Hist.nat.Paris, 1987, 4eme sér., 9, sect. b. adansonia, p. 365-391
↑(en) P. Morat, T. Jaffré, F. Tronchet, J. Munzinger, Y. Pillon, J.-M. Veillon & M. Chalopin, « The taxonomic base « FLORICAL » and characteristic of the native vascular flora of New Caledonia », Adansonia sér., 2012, 3, 34(2), p. 179-221
↑P. Morat, T. Jaffré, J.-M. Veillon & H.S. MacKee, « Les formations végétales in Atlas de la Nouvelle-Calédonie », ORSTOM,