Naissance |
Port-au-Prince (Haïti) |
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Décès |
Syracuse, New York (États-Unis) |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Œuvres principales
Philippe Thoby-Marcelin (1904-1975) est un poète, romancier, journaliste, folkloriste et homme politique haïtien.
Philippe Thoby-Marcelin naît le à Port-au-Prince. Il est le frère aîné de Pierre Marcelin né en 1908. Ce frère va collaborer avec lui dans l'écriture de ses principaux romans à consonance rurale et mettant en avant le thème de la vie paysanne et du folklore haïtien.
Philippe Thoby-Marcelin fait ses études secondaires à Port-au-Prince et les termine à Paris. Il fait des études de Droit d'où il sort diplômé.
Il commence sa carrière comme secrétaire général au département ministériel des Travaux Publics.
Comme la plupart des intellectuels haïtiens, il est opposé à l'occupation de son pays par les forces militaires américaines depuis 1915.
En 1927, il participe avec Jacques Roumain, Carl Brouard, Émile Roumer, et Normil Sylvain à la création de La Revue Indigène[1] dans laquelle ils publient de nombreux poèmes. Ils mettent à l'honneur l'indigénise et l'haïtianité en matière littéraire et artistique, un retour au source face à l'occupation américaine. En 1937, il s'interroge sur la langue d'une littérature qui soit vraiment nationale, et défend l'usage du créole[1]. Il publie des poèmes dans différentes revues[2]. Ce roman est distingué par le Prix littéraire de l'Amérique latine[3]. Il s'intéresse également au domaine pictural, et notamment aux travaux du peintre Pétion Savain ou encore d'Alix Roy, et est en contact avec Hector Hyppolite, bien avant qu'il soit célèbre et dont il prononce l'oraison funèbre en 1948[1].
En 1944, il publie son premier roman, Canapé Vert[2]. Ce roman est distingué par le Prix littéraire de l'Amérique latine[3].
En 1946, il participe, avec Anthony Lespès, à la fondation du Parti socialiste populaire (PSP)[2]. La même année, il publie La Bête de Musseau[2].
En 1952, il édite Le Crayon de Dieu[2].
En 1967, il compose un recueil Contes et Légendes d'Haïti.
Il publie plus tard un dernier roman Tous les Hommes sont Fous que sa femme, Eva Thoby-Marcelin, déjà publié en anglais en 1970[2],[4].
Philippe Thoby-Marcelin meurt le à Syracuse près de New York[3].