Le genre Pogonotriccus a longtemps été fusionné avec le genre Phylloscartes[18]. Malgré tout, en 2004, John W. Fitzpatrick, dans le 9e volume du Handbook of the Birds of the World, choisit de traiter Pogonotriccus comme un genre séparé en se basant sur les légères différences de comportement des oiseaux des deux genres[19]. Frank Gill and David Donsker reconnaissent ensuite également Pogonotriccus comme un genre séparé pour le compte du Congrès ornithologique international[1]. Les arguments pour la séparation des deux genres sont faibles : une étude de phylogénétique moléculaire de 2009 ne montre que des différences génétiques minimes entre les deux genres[20] ; d'ailleurs, plusieurs bases de données comme l'Animal Diversity Web, ITIS et le NCBI classent les espèces de Pogonotriccus comme des Phylloscartes[21],[22],[23].
↑(en) Melvin Alvah Traylor Jr., Check-list of Birds of the World, vol. 8, Cambridge, Massachusetts, Museum of Comparative Zoology, (lire en ligne), p. 63
↑(en) J. W. Fitzpatrick, Handbook of the Birds of the World, vol. 9 : Cotingas to Pipits and Wagtails, Barcelone, Lynx Edicions, , 863 p. (ISBN978-84-87334-69-6), « Family Tyrannidae (Tyrant-Flycatchers) », p. 170–462
↑(en) Jose G. Tello, Robert G. Moyle, Daniel J. Marchese et Joel Cracraft, « Phylogeny and phylogenetic classification of the tyrant flycatchers, cotingas, manakins, and their allies (Aves: Tyrannides) », Cladistics, vol. 25, , p. 429-467 (lire en ligne, consulté le )