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Helléniste, historien, archéologue classique, archéologue, érudit classique |
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Pierre Henri Larcher, né le à Dijon et mort le à Paris, est un helléniste et archéologue français.
Né à Dijon, dans une famille qui s'était illustrée dans la magistrature, Pierre-Henri Larcher était destiné au droit, mais il s'y refusa et s'enfuit à Paris pour y étudier les écrivains de l'Antiquité notamment au Collège royal de France[1]. Vers 1748, il séjourne deux ans en Angleterre. À son retour, il engage une carrière de traducteur, du grec et de l'anglais[2].
Sa traduction anonyme de Chéréas et Callirhoé de Chariton d'Aphrodise, en 1763, fit reconnaître Pierre Henri Larcher comme helléniste. Il est élu, l'année suivante, à l'Académie des Sciences de Dijon, en France.
Un pamphlet[3], dirigé contre la Philosophie de l'histoire de Voltaire, suscita, en 1767, un intérêt considérable : c'est, au début du XXIe siècle, à ce titre surtout qu'il est connu, car Voltaire ne lui épargna pas ses moqueries dans sa Défense de mon oncle[4], le décrivant comme un « mazarinier ridicule ». L'attaque était injuste, car s'il se soumet au parti dévôt après 1802, expurgeant les notes audacieuses de son Hérodote, Larcher est encore à cette date un philosophe, ami de d'Holbach.
Son Mémoire sur Venus, ouvrage archéologique et mythologique, lui valent en 1778 un fauteuil à l'Académie des inscriptions et belles-lettres[5].
L'ouvrage le plus important de Larcher est sa traduction d'Hérodote (1786), monument d'érudition, à laquelle il travailla quinze années durant, particulièrement apprécié pour ses annotations historiques, géographiques, et chronologiques, enrichies d'abondantes illustrations, qui connaîtront les honneurs d'une publication à part.
Ses contemporains lui attribuaient la jouissance d'une fortune considérable, qui l'aurait dispensé de toute charge ou office ; Jean-François Boissonnade[6] affirme cependant dans sa Notice sur la vie et les écrits de Pierre Larcher, avoir été son assistant à la Faculté des Lettres de Paris, nouvellement créée par l'Empereur, à partir de 1809[7], année où Pierre Henri Larcher est également devenu docteur ès lettre par « équivalence ». Il a enseigné la littérature grecque dans cette université[1].