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Nom de naissance |
Pierre Marie Joseph Séguillon |
Pseudonymes |
Pierre-Luc Séguillon, PLS |
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Conjoint |
Sylvie Schreyer (d) (à partir de ) |
Enfant |
A travaillé pour |
CNews (à partir de ) LCI ( - La Cinq (à partir de ) TF1 (à partir de ) Témoignage chrétien Paris Première Canal J RTL BFM Business |
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Pierre Marie Joseph Séguillon[1], dit Pierre-Luc Séguillon, parfois surnommé par ses initiales PLS, né le à Nancy et mort le au Plessis-Robinson, est un journaliste de presse écrite, de radio et de télévision français.
Pierre-Luc Séguillon est né le à Nancy[2]. Il est titulaire d'une licence d’arabe (Institut français de Damas – Faculté des lettres de Lyon) et d'une licence de philosophie et de théologie (Collège supérieur de théologie d'Éveux - Rhône). Il est également diplômé de l’Institut des lettres orientales (université Saint-Joseph de Beyrouth)[2].
En 1967, à Lyon, il participe à un renvoi collectif de papiers militaires[3] pour protester contre la force de frappe nucléaire. Le Groupe lyonnais de soutien aux « renvoyeurs » de livret militaire devient rapidement le Groupe d'action et de résistance à la militarisation (Garm).
Ordonné prêtre en 1968, il quitte l'ordre des Prêcheurs deux ans plus tard[4] pour se marier[5].
De 1970 à 1983, il est reporter, rédacteur en chef adjoint, puis rédacteur en chef de l’hebdomadaire Témoignage chrétien[2]. Militant socialiste, il a siégé au collectif de politique étrangère du Parti socialiste entre 1980 et 1983.[réf. souhaitée] De à , il est le secrétaire national du Mouvement de la paix et vice-président du Conseil mondial de la paix[6]. En 1983, il est le directeur de la revue L'Enjeu.[réf. souhaitée]
En 1983, il rejoint TF1 pour diriger le service politique[7]. En 1984[réf. souhaitée], il anime l’émission hebdomadaire Midi presse. De 1985 à 1987[réf. souhaitée], il coanime avec Anne Sinclair l’émission Questions à domicile[5].
En 1987, il rejoint La Cinq pour y devenir éditorialiste et chef du service politique[8]. Jusqu'à la disparition de la chaîne en 1992, il anime plusieurs émissions, dont la mensuelle La preuve par Cinq[9],[10] du [11] au [12]. Le magazine bimensuel Aparté[13] du [14] au [15]. Et l'hebdomadaire À tort et à raison[16] du [17] au [18]. Parallèlement, de 1996 à 1997[réf. souhaitée], il anime l'émission hebdomadaire Regarde le monde sur Canal J. De 1993 à 1994[réf. souhaitée], il est éditorialiste politique quotidien sur la radio BFM et animateur de l'émission culturelle hebdomadaire Sortie de secours sur Paris Première.
En 1994, il participe à la création de LCI, la chaîne d'information en continu du groupe TF1. Jusqu'en 2008, il est éditorialiste politique, animateur de débats et d’entretiens politiques. À partir de , il participe à l'émission d'interview politique dominicale Le Grand Jury avec RTL[19]. Parallèlement, de 1996 à 2002[réf. souhaitée], il préside le conseil de surveillance de l'hebdomadaire Témoignage chrétien. De 2003 à 2006[réf. souhaitée], il anime l'émission mensuelle J’ai aimé un cheval sur Équidia. À partir de 2004[réf. souhaitée], il assure une chronique politique mensuelle dans la revue L'essentiel des Relations internationales. À partir de 2008[réf. souhaitée], il anime l'émission littéraire mensuelle L'Esprit des Lettres sur la chaîne de télévision catholique KTO.
Fin , il quitte LCI, précisant que la chaîne a décidé de ne pas renouveler son contrat[20]. En 2009, il devient éditorialiste politique sur I-Télé[21].
Il meurt au Plessis-Robinson[1] d'un cancer du poumon le [1],[22]. Il est inhumé dans le cimetière de la commune de Tincey-et-Pontrebeau (Haute-Saône).
Pierre-Luc Séguillon a été marié à Sylvie Séguillon, née Schreyer, fille de Jacques Schreyer, poète, et d'Anne Malard Schreyer, artiste peintre. Ensemble, ils ont eu quatre enfants.
Il a été un « contact confidentiel » du KGB[5].