Pierre Akendengué découvre la musique traditionnelle auprès de ses oncles, joueurs de cithare et de guitare, et la musique occidentale au travers du chant grégorien et des disques du collège de Libreville. Il commence à composer à l'âge de 14 ans puis part étudier la psychologie en France où il se forme en harmonie et dirige une chorale. Il entre au Petit Conservatoire de la chanson où Mireille lui conseille d'écrire dans sa langue maternelle[1].
Il édite un premier disque à compte d'auteur qui lui permet d'entrer en contact avec le chanteur-poète Pierre Barouh. Sorti en 1974, Nandipo, son premier album est le fruit de sa rencontre avec Pierre Barouh, créateur du label Saravah. Nandipo évoque une Afrique sublimée où se côtoient chant en myéné, rimes en français, guitare acoustique, percussions variées, influences soul et cubaines. Cet album est classé dans les 50 albums essentiels de la musique africaine du mensuel world-music Vibrations. À son retour au Gabon en 1985, il crée un espace de rencontre artistique et de formation, le Carrefour des arts[2], dont bénéficient de jeunes artistes, comme Annie-Flore Batchiellilys[3].
Pierre Akendengué a collaboré à l'album Lambarena : Bach to Africa (1995) de Hughes de Courson qui avait produit son album Mando (1983). Lambarena : Bach to Africa est un mélange de musique de Jean-Sébastien Bach et de musique traditionnelle gabonaise.
↑« L'autre musique de Pierre-Claver Akendengué », propos recueillis par Yves de la Croix, dans Littérature gabonaise, Paris, Notre Librairie, 1991 (ISSN0755-3854) (lire en ligne) sur Gallica