Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Mouvement | |
Maître |
Pierre Laffitte, né le à Béguey et mort le à Paris, est un philosophe français, considéré en son temps comme le successeur d'Auguste Comte. Il fut professeur au Collège de France.
Né d'un père maître forgeron-taillandier, il commence par étudier les mathématiques et la physique au lycée Charlemagne à Paris avant d'échouer au concours de l’École polytechnique et s'orienter vers l'enseignement[1]. Puis, dès 1844, il s'oriente vers la philosophie positiviste définie par Auguste Comte dont il devient l'un des plus ardents disciples.
De 1858 à 1869, dans l'appartement même de Comte, il est professeur de philosophie, son cours s’intitule « Histoire générale de l’humanité » dont le discours d'ouverture est publié en 1859. Il enseigne également les mathématiques de 1863 à 1869.
À la mort d’Auguste Comte, en 1857, Pierre Laffitte devient le président des exécuteurs testamentaires du fondateur du positivisme puis poursuit son œuvre. À la suite d'une scission entre lui et la London Positivist Society de Richard Congreve, il crée en 1878 la Revue occidentale[2] ; puis en 1880, alors qu'une nouvelle scission éclate au sein de l'école positiviste entre Émile Littré et lui, Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique, l’autorise à professer devant le grand public, à la Sorbonne, salle Gerson (jusqu’en 1888) avant de diriger un séminaire. De 1892 à 1903, il est ensuite chargé de la première chaire d'Histoire générale des sciences au Collège de France, créée pour lui par Léon Bourgeois[3].
Pierre Laffitte s’intéressa beaucoup à la Chine et prôna le respect de la culture chinoise.
Il est enterré dans un caveau commun avec Fabien Magnin, un autre disciple d'Auguste Comte, au cimetière du Père-Lachaise dans le « carré positiviste » de la 17e division, non loin de la sépulture de leur maitre.