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Pierre Toubert, né le à Alger, est un historien français, spécialiste du Moyen Âge[1].
Pierre Tourbert effectue ses études secondaires au lycée Mignet d'Aix-en-Provence, puis au lycée Thiers[2]. Il intègre l'École normale supérieure en 1952. Il est reçu à l'agrégation d'histoire en 1958. Il devient membre de l'École française de Rome en 1958, et le demeure jusqu'en 1961[3]. Il étudie également à l'École pratique des hautes études[2].
À partir de 1962, il est incorporé au Centre national de la recherche scientifique avant d'entrer deux ans plus tard comme assistant à la Sorbonne. En 1964, il est nommé directeur d'études à la IVe section de l'École pratique des hautes études (EPHE)[3].
Entre 1973 et 1975, il est maître de conférences en histoire du Moyen Âge, puis en 1976, professeur des universités à la Sorbonne. De 1992 à 2003, il a été professeur d'histoire de l'Occident méditerranéen au Moyen Âge au Collège de France. Il est également membre de la Società romana di Storia Patria et de l’Istituto nazionale di Studi romani, du Conseil national des universités, du Comité des travaux historiques et scientifiques (Cths), du Conseil scientifique à l’École des chartes, du Conseil scientifique du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Conseil scientifique et du Conseil d’Administration de l’École française de Rome et de la Casa de Velázquez[4].
Professeur émérite des universités, il est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, de l'Academia Europaea et de l'Académie des Lyncéens, de l’Accademia delle Scienze dell’Istituto di Bologna, de l’Academia Pontaniana de Naples, de l'Académie japonaise des sciences et du Medieval Academy of America[3].
En 1972, il soutint sa thèse de doctorat intitulée Les Structures du Latium médiéval. Le Latium méridional et la Sabine du IXe siècle à la fin du XIIe siècle (2 vol., 1973), dans laquelle il décrit le phénomène de l'incastellamento (il s'agit du regroupement villageois exercé autour d'un château, en particulier sur le pourtour méditerranéen)[5].
Depuis, ses recherches portent en particulier sur l'organisation du peuplement et des sociétés dans l'Italie médiévale entre le haut Moyen Âge et le XIVe siècle[5].