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Pieter Claeissens l'Ancien ou Pieter Claeissens (I)[1] (1500-1576) est un peintre flamand de scènes d'histoire, de portraits et de scènes allégoriques[2]. Il est le premier artiste d'une famille d’artistes de Bruges[3].
Pieter Claeissens l'Ancien est né à Bruges. Son père Alard Claeissens est également peintre[3]. Il devient l'élève d'Adriaan Bekaert à la guilde de Saint-Luc de Bruges en 1516, où il est admis comme maître en 1530 et comme doyen en 1572[4].
Il épouse Marie Meese. De leurs cinq fils, les quatre plus jeunes deviendront des artistes : Gillis (en), Pieter (en) et Antoon (en) deviennent peintres, tandis qu'Ambrosius devient un maître orfèvre[3].
Pieter Claeissens l'Ancien meurt à Bruges en 1576[2].
L'attribution d’œuvres à l’artiste a toujours été difficile en raison de l'absence de signature. Ce n’est qu’en 2003 qu’il a été prouvé que les œuvres signées « Petrus Nicolai Moraulus » étaient en réalité de la main de Pieter Claeissens l'Ancien. Cinq œuvres portant cette signature avaient déjà été attribuées à un autre peintre en raison de leur style conservateur, celui de Pieter Claeissens étant considéré plus progressif. La recherche par des techniques infrarouges de deux de ses peintures a permis d’étudier le dessin préparatoire typique de l’artiste et de soutenir certaines attributions par rapport aux autres membres de la famille[5].
Parmi les attributions récentes à Pieter Claeissens l'Ancien figurent un certain nombre d'œuvres précédemment attribuées à Ambrosius Benson. La parenté dans un certain nombre de traits stylistiques entre Claeissens et Benson et la confusion qui en résulte entre leurs œuvres a donné lieu à l’hypothèse que Pieter aurait pu travailler dans l’atelier de Benson de 1520 à 1530, date à laquelle il est devenu un véritable maître[5].
Son œuvre, comme celle de son contemporain Pieter Pourbus, marque la transition entre les primitifs flamands et l'art flamand qui émerge par la suite[6].