L'histoire se déroule dans les années 1970 à Baltimore, Maryland (États-Unis).
Divine – qui pour se cacher de la police se fait appeler Babs Johnson – vient d'emménager dans une caravane avec sa mère Edie, simple d'esprit qui ne vit que par amour des œufs, son fils Crackers, aux mœurs sexuelles particulières, et leur amie Cotton qui a tendance au voyeurisme. Ensemble ils mènent une vie tranquille, jusqu'au jour où Divine est nommée par un magazine « l'être vivant le plus dégoûtant de la planète ». C'est alors que Connie et Raymond Marble, un couple de fétichistes tout aussi abjects, empreints de jalousie, va chercher par tous les moyens à détrôner Divine.
Les Marble gèrent un trafic d'enfants : ils kidnappent de jeunes femmes qu'ils font féconder par leur majordome et les séquestrent le temps de la gestation, pour ensuite revendre les bébés à des couples lesbiens. L'argent ainsi gagné leur sert à financer un réseau de dealers vendant de l'héroïne dans les écoles. Raymond est également exhibitionniste. Pour accomplir leur dessein ils vont tout d'abord engager Cookie pour espionner Divine…
Divine, qui trouve cette attitude hérétique, finit par les condamner à mort pour avoir voulu lui voler son titre et les exécute elle-même devant des journalistes qu'elle a prévenus.
À la Famille Manson : le film est dédié à Sadie, Katie and Les, trois des membres. Sadie étant le surnom de Susan Atkins, qu'on voit dans le film en photo sur une table chez Connie et Raymond Marble. De plus lorsque Divine se rend en ville, elle passe devant un mur sur lequel est tagué FREE TEX WATSON XX, soit « Libérez Tex Watson », membre de la Famille également et bras droit de Charles Manson.
Au film La Blonde et moi : la scène où Divine se pavane dans les rues de Baltimore sur l'air de The Girl can't help it de Little Richard est tirée du film de Frank Tashlin, lorsque Jayne Mansfield en déambulant provoque l'émoi des personnages masculins. Ici Divine attire les regards, mais davantage en raison d'une allure marginale que d'une allure de pin-up.
L'acteur qui joue le rôle du « trou du cul chantant » à la fête de Divine a souhaité ne pas apparaître dans les crédits.
Dans le documentaire Divine Trash (1998), Mink Stole dit que pour avoir cette couleur de cheveux orange (qui n'existait pas en teinture à l'époque), elle les teignait d'abord en blanc, puis mélangeait de l'encre rouge à du shampooing et se lavait les cheveux avec la veille des jours de tournage. David Lochary, lui, utilisait la cartouche d'un feutre bleu qu'il ouvrait en deux et se frottait les cheveux avec.
Tex Watson, à qui le réalisateur fait référence, a été reconnu coupable et condamné en , et le film date de ; c'est un fait alors actuel.