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Un pion isolé est un pion qui n'a plus de pion de son camp sur les colonnes adjacentes. Un pion isolé peut être redoutable en milieu de partie[1]. C'est souvent une faiblesse en finale, car il est difficile à défendre.
Ce pion isolé crée certains avantages : il peut se transformer en pion passé[2], il permet, s'il est central, de contrôler des cases importantes[2], il peut servir à attaquer la chaîne de pions adverse[2], son isolement permet souvent aux tours d'occuper les deux colonnes ouvertes ou semi-ouvertes qui lui sont adjacentes[2] (colonnes e et g dans le diagramme). Une fois que ce pion est suffisamment avancé (à partir de la cinquième traverse pour les Blancs), il permet de rendre les pièces de son camp plus actives[2] ouvrant souvent une diagonale à un fou ou de servant d'avant-poste à un cavalier[3].
La case située juste devant un pion isolé est en général une bonne case pour l'adversaire qui peut y placer une de ses pièces où elle sera protégée des attaques des tours adverses, permettant ainsi de bloquer le pion[3].
La technique de lutte contre un pion isolé, selon Jeremy Silman[2], est de commencer par l'échange des pièces légères, afin qu'elles ne puissent plus soutenir le pion, puis de l'attaquer avec une tour située sur la même colonne face à lui, tour soutenue par derrière par une dame, rendant « insoutenable » la pression sur ce pion.